Dans cet article, nous allons parler d’autonomie alimentaire et plus précisément nous allons porter une réflexion générale et globale sur « comment devenir autonome pour sa nourriture ? ».
Il faut bien se rappeler que, lorsqu’on parle d’autonomie, il s’agit en général d’un objectif vers lequel tendre et non d’un absolu.
Pour être autonome en nourriture, il faut dans un premier temps correctement analyser les besoins, puis connaître les solutions de conservation et enfin, bien entendu les moyens de production.
C’est donc le plan de cet article :
Pour aller plus loin, je vous conseille également de lire nos articles sur le stockage alimentaire.
Quels sont nos besoins en nourriture ?
On a besoin d’énergie pour vivre… et cette énergie est apportée par notre alimentation.
C’est le carburant de notre corps.
Voici un petit rappel des besoins caloriques par jour suivant votre activité :
Les besoins caloriques d’un homme / jour + MG :
- Activité faible (moins de 30 minutes) : 2100 Kcalories
- Activité modérée (30 minutes d’activité) : 2500 à 2700 Kcalories
- Activité forte (plus de 1 heure d’activité) : 3000 à 3500 Kcalories
- Matière grasse par jour : 65 g
Les besoins caloriques d’une femme / jour + MG :
- Activité faible (moins de 30 minutes) : 1800 Kcalories
- Activité modérée (30 minutes d’activité) : 2000 Kcalories
- Activité forte (plus de 1 heure d’activité) : 2400 à 2800 Kcalories
- Matière grasse par jour : 50 g
Ces données sont indispensables à prendre en compte lorsqu’on souhaite devenir autonome, car de celles-ci dépendent les quantités de nourriture à produire et à conserver / stocker.
Il faut également savoir que la production alimentaire totale par habitant, pour la consommation humaine, est de quelque 900 kg par an dans les pays riches, soit près du double des 460 kg produits annuellement dans les régions les plus pauvres.
Dans les pays en développement, 40 pour cent des pertes se produisent aux stades de l’après-récolte et de la transformation alors que dans les pays industriels plus de 40 pour cent des pertes sont le fait des détaillants et des consommateurs.
FAO
Autrement dit, ça n’est pas tout de connaître ses besoins, il faut également prendre en compte les pertes que vous aurez nécessairement à la consommation et/ou à la mise en conservation et/ou à la production. Un impondérable.
Comment conserver sa nourriture pour être autonome ?
Qui dit conservation dit également stockage alimentaire.
Le stockage permet de prévenir une situation d’urgence et les périodes de production « creuses » (l’hiver et le début du printemps), mais il reste fondamentalement limité dans le temps, même à long terme.
Il demande de l’espace et de l’organisation et le coût peut rapidement devenir important. Mais c’est également nécessaire pour lisser la profusion de la saison de production alimentaire avec la saison creuse.
Ce système est envisageable en zone rurale et urbaine.
Conserver sa nourriture, ça veut dire stocker et donc savoir gérer un stock.
Ça parait évident… mais ce n’est pas si simple.
Il existe différente trois grandes façons d’organiser son stock alimentaire, qui dépendent entre autres de vos méthodes et capacités de production, de votre situation géographique et familiale, etc :
- les produits spécifiques longue conservation,
- les conserves et aliments industriels,
- les conserves maison,
- le stockage en seaux alimentaires et le sous-vide.
Voyons les avantages et inconvénients de chaque solution…
Les produits spécifiques longue conservation
Le système le plus facile à mettre en place et à stocker (mais également le plus coûteux…) consiste à s’approvisionner chez des spécialistes de la distribution de produits lyophilisés, déshydratés, à très longue conservation (de 8 ans à plus de 30 ans).
Exemple : Pack survie 30 jours tout prêt (lyophilisé)
Il s’agit, pour l’exemple, d’une ration alimentaire Emergency Food de Katadyn.
Elle permet d’assurer l’alimentation d’une personne sur 30 jours en cas de sinistre et catastrophe..
Composition :
- Muesli suisse au lait (600 gr – 4 portions)
- Oeufs brouillés (600 gr – 6 portions)
- Pâtes à la sauce tomate (400 gr – 4 portions)
- Risotto de légumes (800 gr – 6,5 portions)
- Plat de lentilles (750 gr – 7,5 portions)
- Purée de pomme de terre (1000 gr – 32 portions)
- Poudre de lait entier (650 gr – 20 portions)
- Soupe de tomates (700 gr – 38 portions)
- Pain complet (500 gr)
- Pain complet (250 gr)
- Pain de seigle noir (500 gr)
- Pain de seigle noir (250 gr)
- Rations d’urgence BP-5 (5×500 gr).
Nutrition :
- Nombre total de calories : 35.253 kcal
- Calories par jour : 1.175 kcal
Poids/encombrement :
- 12 kg
- Dimensions du carton : 42 x 32 x 20 cm.
Durée de vie
- Après la date de fabrication : 15 ans.
Comme indiqué précédemment, le principal avantage de ce type de kit est le fait qu’ils soit facile à se procurer, facile à stocker, déjà pensé d’un point de vue nutritionnel, etc.
Mais il ne rentre pas dans une réelle logique cyclique d’autonomie alimentaire (production – conservation – consommation) : ça n’est pas un système pérenne.
Ce type de kit répond surtout à des problématiques de disette d’urgence, face à des ruptures de la normalité ou à des imprévus de production ou de conservation.
Il sert également lors de la mise en place de votre système de production, si celui-ci est à l’arrêt ou qu’il n’est pas en pleine production, au moment où vous en avez besoin.
C’est donc un excellent complément à disposer dans sa logique d’autonomie alimentaire ; comme un joker à avoir dans sa manche. C’est d’ailleurs un excellent système pour le BoB ou L’EDV.
De manière plus pragmatique, et à l’usage, le problème de ces kits, c’est la monotonie alimentaire ; même s’il existe de plus en plus de variétés.
Les produits classique du commerces (aliments en conserves…)
Cette option est envisageable et conseillée à une seule condition : vous devez opérer un roulement dans votre stock et donc manger les aliments avant les dates de péremption.
Comme la solution précédente, elle sera utile pour opérer une transition vers le système plus pérenne qu’est la production.
Voici un exemple de liste de courses adaptée aux besoins en nourriture pour 10 jours d’autonomie ; et un autre listing, cette fois pour tenir chez soi en autonomie, durant 6 mois.
Ci-dessous, le listing récap’ pour dix jours, pour une personne, tiré de notre article plus complet sur les 10 jours en autonomie.
Pour les repas, j’ai compté certains éléments comme “plats uniques” mais 1Kg de conserve, ça reste trop pour 1 repas, alors que 70 grammes de riz sans rien avec c’est un peu léger pour certains. Il faut donc considérer que les rations sont mixées et les restes re-cuisinés.
Attention à mettre à jour votre stock en prenant compte des dates de péremption.
Petit déjeuner x 10
- Muesli (1,2 Kg – 10 portions)
- Lait en poudre (300g – 10 portions) – Chocolat, thé ou café suivant vos envies
Repas x 20
- Pâtes x 4 (500 g – 4 plats uniques)
- Riz x 4 (300 g – 4 plats uniques)
- Conserves viandes x 4 (4 Kg – 4 plats uniques)
- Conserves légumes x 4 (4 Kg – 4 accompagnements)
- Lentilles x 2 (200 g – 2 plats uniques)
- Saucisson x 1 (200 g)
- Magret séché x 1 (350 g – 4 portions)
- Soupes x 10 (10 portions de 20 cl)
- Compotes & Fruits au sirop
- Assortiments x 5 (5kg – 10 portions)
- Barres céréales x 10 (10 portions)
En plus (pour le plaisir ou pour faire du pain par exemple)
- Farine (2 Kg)
- Sucre (1 Kg)
- Sel, poivre, épices
- Huile (1 litre)
- Levure
- Chocolat noir (3 tablettes)
Faites une liste avec les dates de péremption de chaque article stocké pour éviter de devoir chambouler votre stock.
Organisez votre classement pour rendre accessible les produit les plus ancien avant les plus récents (méthode de stockage FIFO : First In, First Out).
Choisissez des aliments que vous aimez et que vous consommez régulièrement pour ne pas changer vos habitudes alimentaires.
Achetez un peu plus lors de vos courses habituelles pour éviter d’avoir trop de frais d’un coup.
Faire ses conserves maison
À mi chemin entre les produits du commerce et la production personnelle, le système des conserves traditionnelles faites maison offre deux réels avantages :
- vous choisissez ce que vous mangez
- vous conservez ce que vous produisez
Vous choisissez gustativement mais aussi qualitativement.
Fruits, légumes, plats préparés, viande, poisson… Vous cuisinez, vous stérilisez, vous conservez.
C’est un moyen traditionnel qui a fait ses preuves et qui peut vite devenir bon marché.
C’est également (enfin) un système réellement autonome : vous pouvez l’utiliser pour conserver votre production de fruits, légumes, de viande, etc. Pensez également aux compotes et au confitures.
Optez d’ailleurs idéalement pour un système simple qui peut fonctionner au feu de bois.
N’oubliez pas d’inscrire le contenu et la date de mise en bocaux, et d’opérer un roulement, comme pour les conserves industrielles.
Question durée, on dit que si les conserves ont été entreposées dans un endroit frais, sec et à l’abri de la lumière, si elles ont été posés à l’envers (afin que le caoutchouc soit toujours humidifié pour qu’il ne devienne trop vite poreux), une conserve sera comestible tant qu’elle ne montrera pas de signes de détérioration.
Bref, ça peut se garder des années !
Comment faire ses conserves maison en 6 étapes ?
1 – Préparez vos bocaux
- Assurez-vous que toutes les surfaces ne présentent pas d’ébréchures, de traces d’abrasion ou de résidus collés.
- Nettoyez bocaux, terrines et couvercles à l’eau chaude savonneuse.
- Évitez tout choc entre les bocaux ou les terrines.
- N’utilisez pas d’éponge métallique ou abrasive pour nettoyer vos bocaux et terrines
- Après le nettoyage, rincez abondamment vos bocaux et terrines à l’eau bien chaude, puis laissez sécher à l’air libre.
2 – Choisissez des aliments sains et frais
- Les produits et denrées alimentaires que vous avez choisis de conserver doivent être parfaitement frais, sains et adaptés à la mise en conserve.
- N’utilisez jamais de produits ou ingrédients congelés ou qui ont été décongelés.
- Au moment de la préparation de fruits ou de légumes, veillez à ne pas mettre en contact les aliments épluchés avec les déchets (épluchures, feuilles).
3 – Cuisinez vos aliments
- Les légumes doivent être blanchis si besoin.
- Les volailles doivent être entièrement évidées et l’intérieur soigneusement lavé à l’eau courante.
- Respectez les indications de votre recette.
- Toutes les opérations de préparation des aliments doivent être menées de manière continue et s’enchaîner sans perte de temps.
4 – Remplissez vos bocaux
- Chaque fois que le produit et son procédé de préparation le permettent, remplissez les bocaux ou terrines avec une préparation la plus chaude possible, même bouillante.
- Remplissez vos bocaux ou terrines jusqu’au niveau de remplissage gravé sur le corps ou jusqu’à 2 cm du rebord.
- Ensuite, attendez quelques minutes afin de vérifier que votre préparation soit répartie correctement dans la masse, de manière à supprimer les poches d’air.
- Complétez si nécessaire.
5 – Fermez vos bocaux
- Ébouillantez les rondelles avant de les ajuster sur les couvercles.
- Vérifiez que le bord de votre bocal ou terrine est bien propre avant de fermer. En effet, une particule coincée entre la rondelle et le verre ferait échouer votre fabrication de conserves.
- Pour finir, enclenchez à fond le système de fermeture et procédez immédiatement au traitement thermique (avec stérilisateur ou de manière traditionnelle) quand la recette en nécessite un.
- Les procédés de conservation diffèrent selon les recettes. Certaines peuvent utiliser le vinaigre, l’huile ou le sel comme conservateurs, un traitement thermique n’étant alors pas forcément nécessaire.
6 – Vérifiez et stockez
- Lorsque les bocaux ou terrines sont totalement refroidis, vérifiez que le vide à l’intérieur est correct en débloquant le système de fermeture.
- Le couvercle doit rester « collé » au bocal et résister à la traction.
- Vos conserves sont prêtes : il vous faut les stocker, et tout comme un stock traditionnel il est conseillé de faire tourner et de les consommer dans l’année de leur production.
- Les qualités nutritives, la saveur et la texture du produit en conserve vont lentement s’appauvrir. Il n’y a aucune raison de sécurité justifiant de jeter une conserve si elle a l’air saine.
Enfin, sachez qu’il existe d’autres moyens de conservation maison traditionnels comme le salage, le vinaigre, l’huile, le séchage ou encore l’alcool…
Les bidons alimentaires et le sous-vide (Mylar)
Très peu répandu en France ce procédé est très apprécié des preppers américains.
La mise en œuvre est un peu couteuse mais le procédé est simple : les aliments sont stockés dans des sacs en Mylar étanches dans lesquels on hôte l’oxygène et qu’on ferme hermétiquement.
L’oxygène permet aux agents pathogènes de vivre : il faut donc un sachet absorbeur d’oxygène. Dès qu’il est déballée, ce sachet contenant une poudre composée notamment de fer et de sel réagit et supprime l’oxygène de l’air en liant les molécules d’oxygène aux molécules de fer (en produisant de la rouille).
Le sachet accomplit une autre fonction : il supprime, dans une moindre mesure l’humidité.
Voici les étapes pour ensacher vos stocks :
- Disposez votre sac de Mylar ouvert dans un seau alimentaire (avec couvercle).
- Insérez des dessicants (si requis).
- Remplissez votre sac de Lylar en laissant une marge de 3 cm par rapport au rebord du sceau.
- Préparez et insérez un ou plusieurs absorbeurs d’oxygène dans le sac (suivant taille).
- Scellez l’extrémité du sac en prenant soin de laisser une largeur de 2 ou 3 cm, pour laisser évacuer l’air restant lors de la prochaine étape.
- Repliez le sac dans son seau alimentaire, puis scellez la bande de 2 ou 3 cm restante.
Vous devrez inspecter votre seau quelques jours après la mise sous mylar afin de contrôler que le vide s’est bien effectué.
Vous pourrez alors recommencer si le vide n’a pas été réalisé correctement.
Stockez ensuite votre sceau et évitez de le bouger plus que nécessaire pour ne pas endommager le dispositif.
Ce système permet de conserver des aliments comme la farine, les pâtes, le riz, les graines, la semoule ou encore le sucre.
Vous pouvez aussi stocker des objet non alimentaires comme des papiers ou des livres qui pourraient craindre l’humidité.
Comment produire sa nourriture pour devenir autonome ?
La production est l’autre versant de l’autonomie alimentaire.
Plus pérenne et dans une démarche d’indépendance, la production vous ouvre les portes d’une vraie autonomie.
Potager, élevage, agriculture, pêche ou chasse vous offriront les produits d’origine végétale et animale qui font toute notre alimentation.
La production assure une autonomie pérenne à un coût relativement bas... mais cela demande cependant un réel savoir faire et une disponibilité constante. Les besoins en espace et en eau peuvent être très conséquents.
Ce système est envisageable principalement en zone rurale, bien qu’il existe des exemples concrets de production alimentaire (potagers) conséquente dans des petits jardins de quartier.
Sans rentrer trop dans le détail dans cet article, voici quelques pistes…
Le potager
La variété des légumes à produire et les très nombreuses (et différentes) méthodes de production permettra à chacun de se mettre au potager, qu’on vive en appartement en ville ou en zone rurale avec un grand champ à disposition.
Il s’agit, pour moi, de la base de toute autonomie alimentaire.
On pourra également aller plus loin dans la démarche en réfléchissant sur les variétés anciennes à produire, la reproduction des graines, etc.
Plus d’infos par ici sur le potager autosuffisant et ici sur les rendements par légumes.
Le verger
Plus facile que la production de légumes, cela nécessite cependant plus de place et surtout d’anticipation.
On considère que la plupart des arbres fruitiers ne donneront pas réellement une production intéressante avant 5-10 ans… donc suivez le proverbe : « le meilleur moment pour planter un arbre, c’était il y a 15 ans… le second meilleur moment, c’est aujourd’hui ».
Quand je parle de fruitiers, je pense évidemment aux pommiers, pruniers, cerisiers, poiriers, etc., mais également aux noyers, châtaigniers, noisetiers, etc.
La cueillette
On n’y pense pas suffisamment et pourtant : la cueillette sauvage doit devenir votre premier réflexe !
Tout autour de soi, il existe une quantité considérable de nourriture à l’état sauvage qui ne demande qu’à être cueillie, conservée et consommée : aromates, fruits et baies sauvages, champignons, plantes sauvages, etc.
L’élevage
Avoir des poules, par exemple, c’est avoir une source presque intarissable de protéines, par leur chaire et par leurs œufs. En plus de ça, les poules rustiques mangent de tout, des restes, des graines…
Vous pouvez opter aussi pour les lapins, mais attention aux maladies qui peuvent rapidement décimer votre cheptel.
Ma grand mère élevait des cochons d’inde dont l’arrière train est, paraît-il, semblable à du lapin…
Également, on y pense moins : vous pouvez élever des insectes, grillons, vers de farine qui ne demandent que très peu d’apport nourriture / eau par rapport à leur rendement protéine.
Enfin, il existe d’autres animaux à élever : truites, saumon des fontaines, abeilles, moutons, chèvres, vaches, cochons, canards, volailles de tous types, pigeons, etc.
Pour aller plus loin, voir notre article dédié aux 7 animaux à élever en priorité pour viser l’autonomie.
A penser également : Il existe aussi des systèmes alternatifs (entre élevage et potager) comme l’hydroponie.
La pêche
En fonction évidemment de votre situation géographique, vous avez peut-être des cours d’eau ou une grande flaque salée non loin de chez vous.
Il s’agit d’une source quasi intarissable de nourriture : coquillages, crustacés, poissons, algues comestibles…
Énorme avantage, que la pêche partage avec l’élevage et la chasse, et comparativement au potager ou au verger, la saisonnalité est moins forte : il s’agit donc d’un potentiel apport de nourriture plus « lissé » sur toute l’année.
La chasse
Il existe de nombreuses méthodes de chasse possibles, même si vous ne disposez pas d’un fusil.
D’ailleurs, mon père a principalement chassé toute sa jeunesse avec un simple lance-pierre maison…
Tout comme les autres méthodes de production, la chasse nécessite un vrai savoir faire, une technicité et une connaissance importante.
Il s’agit cependant d’un mode de « production alimentaire » quasi incontournable en condition de survie.
En conclusion ?
Vous l’aurez compris, une fois de plus, la meilleure et unique solution n’existe pas.
Au contraire, il y a des choix multiples à faire, en fonction de vos compétences, de vos capacités, de vos ressources, de l’urgence de la situation, de votre situation géographique, de votre niveau de préparation, etc.
N’hésitez pas à partager votre expérience en commentaire !