Le terme de « survie » englobe tout un tas de notions.
Que l’on parle de situation d’urgence, de changements sociétaux (nouveau paradigme) ou encore dans nos habitudes individuelles, la notion de survie regroupe de très nombreuses connaissances, techniques et matériels.
Surtout, et on insiste sur ce point sur NoPanic, la survie doit aussi passer par une préparation physique et psychologique.
Qu’est-ce que la survie ?
Je souhaite distinguer deux principales interprétations que l’on donne au terme de survie :
1 – La survie en situation d’urgence, qui consiste à agir immédiatement pour préserver sa vie.
Il peut s’agir d’une chute grave dans un canyon lors d’une randonnée en solo, en montagne. Ou alors simplement que vous vous êtes perdus en voulant faire du hors-piste en ski. Ou si vous tomber à l’eau lors d’une balade en bateau…
Il peut s’agir d’un incendie qui se déclare au rez-de-chaussée alors que vous êtes à l’étage en train de dormir. Ou alors d’une attaque terroriste alors que vous êtes dans un stade de foot. Ou de crues intenses qui inondent totalement votre maison et vous oblige à vous réfugier sur le toit.
Tous ces scénarios, et des milliers d’autres potentiels, font appel instantanément à votre capacité à prendre les bonnes décisions pour préserver votre vie et celle de votre entourage.
2 – La survie de tous les jours, qui consiste à préserver un minimum de confort et de dignité, aujourd’hui et demain, et ce quoi qu’il arrive.
Il ne s’agit plus ici de préserver sa vie face à un élément extérieur, mais bien d’assurer le quotidien et d’anticiper les potentiels risques à venir.
J’appelle cela, personnellement, plus du prepping ou du survivalisme, voire de la collapsologie.
C’est une sorte de « survie de long-terme » quand la première interprétation est de la « survie de court-terme ».
Du coup… qu’est-ce que la survie psychologique ?
De la même manière que je fais la distinction entre les deux notions de « survie » que je vous ai présenté ci-dessus, je fais également la distinction entre deux types de survies psychologiques :
- la survie psychologique immédiate, face au danger.
- la survie psychologique de long-terme, pour assumer face au quotidien pas toujours évident.
Car oui, la survie n’est pas que matérielle, mais passe par différentes étapes, à la fois physiques et psychologiques.
Et dans ces deux cas, l’idée n’est pas d’attendre d’être devant le fait accompli, mais bien d’anticiper et de préparer ces deux aspects :
- en pratiquant du sport (course à pied, entraînements fractionnés, cross fit, self-defense, etc.),
- en faisant des exercices de respiration (yoga, pranayama, pilates, etc.),
- mais aussi en se préparant et en s’endurcissant psychologiquement.
Plus on est prêts et moins on a peur.
L’approche psychologique de la survie nous apporte l’indépendance, celle de nos choix et celle de nos actes.
Les différentes émotions et états…
Quand vous allez découvrir que le moment redouté est arrivé (quel qu’il soit), vous allez passer par différents états :
- La panique : une sorte d’euphorie dans laquelle vous ne savez plus démêler le vrai du faux, le fantasme, l’imaginaire et la réalité.
- La peur : le sentiment qui vous envahira quand vous aurez compris la vérité des choses. Il est toujours possible de la combattre.
- La souffrance : l’état dans lequel vous vous trouverez quand vous découvrirez l’étendue des dégâts.
- La haine et le dégoût : la haine et le dégoût de la situation, des secours qui n’arrivent pas, des problèmes qui vous entourent.
- La colère : cette envie de tout détruire y compris parfois son propre corps, d’en finir pour ne plus souffrir.
- La résignation : l’abandon vient de l’acceptation de la fatalité. Il faut lutter contre, toujours.
- L’espoir : il renaît parfois, avec un jour, un paysage plus serein que la veille, un événement, un but accompli, de nouveaux objectifs…
Le bien-être physique, autant que le bien-être psychologique, est une arme, une des meilleures.
Prenez soin de vous.
En situation de survie, vous ne pouvez plus compter sur personne (plus de médecin, plus d’hôpitaux, plus de système de santé), sinon vous… alors soyez votre meilleur allié.
