J’habite une grande maison, mais avec un assez petit jardin, d’une centaine de mètres carrés.
Je dois le partager avec mon chien, mes poules (et donc mon poulailler fabriqué par mes soins) et mes 3 enfants… Autant dire que je dois être malin pour utiliser au mieux l’espace disponible.
D’autant que j’ai décidé d’y ajouter un potager.
Il va se faire en 3 temps : une partie hors sol avec un système de tube PVC, une partie en pleine terre sur une coursive haute de mon terrain et une partie serre.
Dans cet article, je vais vous présenter une partie du projet hors sol : la culture en gouttière de fraises et aromates…
- Situation et plan d’implantation
- Planification et emplacement
- Liste du matériel nécessaire
- Tutoriel pour réaliser les gouttières hors-sol
- Quels fraisiers et aromates planter dans une gouttière hors-sol ?
- Une alternative possible à la gouttière hors-sol
- Retour d’expérience, après une saison
Oh !… j’y pense. J’ai également testé la culture de salade hors-sol, pour ceux que ça intéresse.
Plan du jardin
Avant de débuter la mise en place d’un potager dans son jardin (de pleine terre ou hors sol), il faut d’abord prévoir, anticiper, planifier !
Mon jardin est sur un axe nord sud. J’ai une palissade plein sud et un mur de soutènement en longueur.
Sur ce plan, ci-dessous, on comprend bien ma volonté d’optimisation de l’ensemble, afin de préserver au maximum l’espace de vie et la zone de culture.
Cette considération est valable pour tous les petits jardins, mais également si vous vivez en appartement avec une terrasse.

Planification
Le projet de gouttières hors-sol se situe en hauteur, sur une palissade en bois ; exposition au soleil proche du 100%, la zone la plus ensoleillée du jardin.
La palissade culmine a 2,5m du niveau de la pelouse.
Ce système de culture inspiré des murs végétaux et de la culture hydroponique accueillera des plantes aromatiques et des plants de fraises.
Pour un coût très modique et un peu de bricolage, je vais mettre en place 4 x 1 mètre de tuyau PVC (100mm de ø) percé de 9 trous (environ 4cm de ø).
Dans le tuyau PVC est inséré un flexible percé pour l’apport d’eau (en rouge sur le schéma) : Soit 36 plants alimentés en eau, hors du sol.

Liste des fournitures et du matériel
- 4 x 1m de tuyau PVC ø 100 → 5,40€
- 8 bouchons d’arrêt ø 100 → 22,56€
- 6m de tuyau percé → 3,05€
- Système de fixation mobile, câble acier → 4,90€
- Quincaillerie, visserie, freins d’arrêt pour le câble…
Comme vous pouvez le voir, j’ai pris le parti de mettre en place un système de fixation mobile en câble acier pour pouvoir déplacer, au besoin, la gouttière.
Elle doit par exemple pouvoir être stocké sous serre, et on doit pouvoir remplacer et/ou nourrir la terre de temps en temps.
Matériel Avant de commencer…
Tutoriel pour réaliser les gouttières fraises hors-sol
Tout d’abord, il faut préparer les tubes et les fournitures :
- Couper le tube PVC en section de 1m
- Percer les trous pour les plants ø 30mm tous les 10 cm (entre-axes)
- Percer la gaine d’alimentation eau tous les 5 cm avec un clou
- Percer les entrées et sorties de la gaine d’alimentation eau
- Percer le passage du câble de fixation
Découpe à 1m les tubes sont coupés et percés
Ensuite vient l’étape de l’assemblage :
- Disposer les 4 tubes au sol avec l’espacement désiré
- Passer la gaine d’alimentation eau
- Passer le câble acier ainsi que les freins d’arrêt réglables
- fermer une extrémité de chaque tube avec un bouchon
Bouchon et manchon collés
Et enfin les trois étapes du montage :
1 – La mise en terre
- Remplir les tubes de terre préparée suivant les besoins des plants
- Vérifier la position de la gaine d’alimentation eau
- Fermer l’autre extrémité des tubes avec un bouchon (avec une vis pour pouvoir démonter)
2 – La fixation au mur
- Mesurer l’encombrement total du système
- Positionner et tracer l’emplacement du système
- Mettre en place la fixation (attention au poids total)
- Régler le niveau de chaque tube grâce aux freins d’arrêt réglables
3 – Les plantations
- Tester le système d’arrosage
- Répartir vos plants suivant votre schéma d’implantation
- Arroser et regarder pousser
Montage et test de la structure
Quels fraisiers et aromates planter dans une gouttière hors-sol ?
J’ai choisi de cultiver des fraisiers avant tout parce que j’aime les fraises !
L’avantage de la culture hors sol c’est de cultiver l’équivalent d’1m2 sur une toute petite surface avec une très bonne exposition et une mobilité intéressante.
En association favorable avec certaines plantes aromatiques comme la ciboulette, le thym, la sarriette et l’origan, le fraisier se plaira dans ce système qui conserve la chaleur de la terre et régule l’arrosage.
Le système peut être autonome en arrosage avec une réserve a diffusion contrôlée et peut être protégé et mis sous serre en hiver afin de protéger les plants.
Comme je suis gourmand je préfère les fraisiers dit « remontant » comme l’Anabelle qui fournira des fraise dès juin et jusqu’aux premières gelées, à condition d’avoir du soleil bien sûr.
L’espacement entre chaque pieds est volontairement réduit à 10cm ; les plants ne pourrons pas vraiment grossir comme en pleine terre vu le volume de terre qui leur est accordé.
Comment planter un fraisier dans une gouttière ?
- Faire tremper les pots dans de l’eau, et dépoter les mottes égouttées.
- Installer les mottes de sorte que le haut affleure.
- Reboucher, tasser avec les mains et arroser.
- En mars avril et/ou septembre, planter les variétés remontantes.
Nos conseils
- Les fraisiers s’installent pour 3 ans ; ensuite, renouveler les pieds.
- Chaque printemps, avant la floraison, désherber, apporter un engrais naturel spécial fraisiers.
- Arroser en été par temps sec, sans mouiller le feuillage.
- Supprimer les stolons (tiges frêles qui courent au niveau du sol).
- Apportez du compost en septembre.
- Les meilleures variétés de fraisiers : Anabelle, Ciflorette, Charlotte et Maestro…
Quels sont les alternatives hors-sol à la gouttière ?
Les astuces de Kalyméro dans les commentaires méritent d’être repris directement dans cet article. Voyez plutôt :
J’ai vu sur Paris intramuros chez des amis : prendre directement un sac de terreaux avec terre végétale (mélange tout près), y faire des trous au couteaux afin d’y planter directement les plants (pensez à faites des petits trous au fond du sac afin que celui-ci ne fasse pas office de piscine lors des averses …).
Ça marche super et plus besoin de contenants pour le substrat…
Une autre méthode est le mur végétale sur support imputrescible (vieilles mousses de vieux matelas) : là mettez un vieux matelas presque verticale (2% de pente est idéale). Fixez le bien sur sa partie haute car plein d’eau il pèsera une tonne et s’affalera sinon… piquez dedans vos plant et surprise ça pousse ! Bon, sans aucun apport d’azote (N pour les engrais) la croissance est super lente (les feuilles jaunissent même) quand aux P & K (toujours pour les engrais), ils sont surtout utiles pour protéger votre plante et & la faire fructifier.
Mais, si vous déposez régulièrement vos ordure « vertes » (un mini compost en somme) sur le tranche supérieure du matelas (il faut un certain temps avant que le compost soit « utilisable » donc faites en d’avance…), alors le matelas s’imbibera de cet engrais bio chargé en NPK.
Si vous deviez arroser avec de l’eau de ville (chargée en calcaire donc basique : PH supérieur à 7), versez l’eau, quelques jours avant, dans un contenant afin que les chlores et autres saloperies s’évaporent naturellement (celles qui le peuvent) et surtout n’hésitez pas à uriner dedans. En effet l’urine est acide donc « casse le calcaire » et vous rabaisse le PH (et bon nombre de végétaux adorent les PH très légèrement acide … genre ph=6,8) mais surtout surtout l’acide urique en se décomposant donne énormément d’azote (le N des engrais) et ça c’est super bon pour les plantes ! Le P et le K pouvant naturellement être facilement récupéré dans les fientes d’oiseaux (et pour les parisiens c’est pas ce qui manque sur les toits) de plus cette fiente est elle aussi acide …
Retour d’expérience après une saison
L’installation a été faite début février et les plantations ont été réalisées courant mars.
Dès la première année, j’ai eu le droit à mes premières fraises.
Faites bien attention aux canicules et aux oiseaux, principaux soucis potentiels pour votre gouttière de fraises hors-sol.
24 commentaires
Et là au moins les limaces vont devoir se bouger le pied pour bouffer les fraisiers !
Blague à part, projet intéressant à suivre.
Si j’ai bien compris, les 4 tubes en PVC, vont donc être remplis de terre et reliés les uns aux autres par la gaine d’alimentation en eau.
Est ce vraiment démontable dans l’état, ou du moins transportable ? ne faudrait il pas prévoir une petite structure qui maintienne les 4 tubes ensembles, pour tout déplacer d’un coup sans risquer un effort sur la gaine ?
oui tu as bien capté le principe!
les tubes seront reliés pas un cable d’acier, en effet un ratelier serait pas mal aussi…
à tester!
Bonjour , en quelle période planter les fraisiers ?
Merci
ça dépend de ta région… et du type de plan, en général c’est plutôt bien renseigné 😉
Je connaissais la culture hors sol pour d’autres cultures … par contre super énergivore (éclairage artificiel lampe HPS 400/600w !!!) sur substrat type laine de roche avec mise en eau du type hydro/aeroponie (donc gavé d’engrais N pour la croissance &P/K pour les fruits/fleurs … beurk …); Mais je cultivais de la sorte car la place m’étais comptée (indoor) & je désirais des rendements extraordinaires … Mais en extérieur, je n’en voit aucune utilité car il faut prévoir une sacrée irrigation (des pompes ou vous chaque jour quand le soleil tape l’été ? …) car la réserve d’eau dans les substrats « hors sol » (même de la bonne terre végétale) est très très très limité … quand aux ravageurs du type limaces, escargots et autres mollusques terrestres, j’entoure mes cultures d’une épaisse couche de cendre de feux de bois ( la cendre est si fine que les « baveux » patinent dessus, c’est mécanique & ils en ont donc horreur !!!) résultat plus aucun végétaux grignoté (c’est bio, autonome, pratique & facile…) alors par contre pour de la culture citadine « guérillaculture » alors là OUI !!! sur des balcons, sur des terrasses des toits etc …
C’est dans une optique citadine que je met ce système en place vu le peu d’espace que j’ai… c’est aussi pour profiter au mieux de l’exposition 😉
J’ai vu sur Paris intramuros chez des amis: prendre directement un sac de terreaux avec terre végétale (mélange tout près), y faire des trous au couteaux afin d’y planter directement les plants. (pensez à faites des petits trous au fond du sac afin que celui-ci ne fasse pas office de piscine lors des averses …). ça marche super et plus besoin de contenants pour le substrat … Une autre méthode est le mur végétale sur support imputrescible (vieilles mousses de vieux matelas) là mettez un vieux matelas presque verticale (2% de pente est idéale)fixez le bien sur sa partie haute car plein d’eau il pèsera une tonne et s’affalera sinon… piquez dedans vos plant et surprise ça pousse !!! bon sans aucun apport d’azote (N pour les engrais) la croissance est super lente (les feuilles jaunissent même) quand aux P & K (tjrs pour les engrais) ils sont surtout utile pour protéger votre plante et & la faire fructifier (surtout !)
Mais si vous déposez régulièrement vos ordure « vertes » (un mini compost en somme) sur le tranche supérieure du matelas ( ok il faut un certain temps avant que le compost soit « utilisable » donc faites en d’avance …) alors le matelas s’imbibera de cet engrais bio chargé en NPK. si vous deviez arroser avec de l’eau de ville (chargée en calcaire donc basique (PH sup.7)) verser quelques jours avant l’eau dans un contenant afin que les chlores et autres saloperies s’évaporent naturellement (celles qui le peuvent) et surtout n’hésitez pas à uriner dedans. En effet l’urine est acide donc « casse le calcaire » & vous rabaisse le PH (et bon nombre de végétaux adorent les PH très légèrement acide … genre ph=6,8) mais surtout surtout l’acide urique en se décomposant donne énormément d’azote (le N des engrais) & ça c’est super bon pour les plantes !!! le P et le K pouvant naturellement être facilement récupèré dans les fiantes d’oiseaux ( et pour les parisiens c’est pas ce qui manque sur les toits) de plus cette fiante est elle aussi acide …
merci du feedback
ça t’ennuie si je publie ton commentaire en astuce sur la page?
Vas y carrement !
done! à l’occaz si tu as des photos…
merci!
euh … on serait aux pays bas je pourrais … LOL
haha 😀
salut, les poissons dans le bac de culture apportent tout sa en même temps ! pour approfondir demandez « aquaponie » a l’ami google..
salut
pour avoir déjà réalisé ce projet sur un seul tuyau d’1 mètre environ avec 5 trous
celui ci remplis de laine de roche , l eau s évapore a vitesse grand V.
Pour ta realisation il faudrait incliné tes tuyaux et les relier ensemble afin que l’eau circule et s accumule dans une reserve dans laquelle une pompe (12v solaire) renvoie l’eau en haut en circuit fermer!
moi je vais faire de la terre, ensuite je suis dans le nord germ on a pas le même soleil que chez toi. je vais faire le circuit, j’ai ma petite idée…
une autre technique consiste à :
1)Gonfler une vieille piscine pour enfants
2) la remplir d’eau ⅓ du volume suffit (la pluie faisant le reste)
3) poser dans le fond de la piscine des parpaings ou briques ou caisses plastique (afin de faire des promontoires)
4) mettre vos plantes en pots (terre, laine de roche, bille d’argile etc …)
5) insérer par le fond des pots des lanières de tissus qui sont donc au contacte du substrat mais dépasse des pots de 30/40 cm environ afin de créer des mèches par capilarité (moi j’avais essayé avec du coton (veilles ceintures de judo LOL), ça marche impecc mais le coton ne tiendra qu’une saison car il pourri)
6) posez vos pots sur les promontoires (parpaings ou briques ou caisses plastique se trouvant dans la piscine) tout en laissant les « mèches » qui dépassent des pots tremper dans l’eau …
7) vous venez de créer une immense table à marrée (enfin presque car là il n’ya pas de mouvement d’eau uniquement de la capillarité…)
8) si vous utilisez des substrats stériles (laine de roche, billes d’argile coco) il vous faudra impérativement mettre des engrais dans l’eau afin de créer une solution nutritive …
9) pensez aussi qu’en cas de forte pluie, la piscine va se remplir voire déborder, donc placez vos pots sur des promontoires plus haut que le niveau maxi de l’eau … sinon un jour ou l’autre vos pots seront noyés …
et comme ça plus besoin de penser aux arrosages et l’été vous pouvez partir tranquille en vacances plusieurs semaines … déplus ça rentre sur les balcons, car au lieu de la piscine vous pouvez opter pour d’autres récipients (vieilles baignoires, grandes caisses plastique etc …).Il n’est pas nécessaire que les parois de ce contenant soit hauts bien au contraire ça vous évitera d’avoir des promontoires de 50cm & plus ou là gravité n’aidant pas , la capillarité a du mal à bien faire monter l’eau …)
Sinon pour ta palissade ce-dessus. elle est en pin ? Autoclavée (je ne pense pas car le pin aurais une teinte « verdâtre »)? si le bois n’est pas autoclavé ou de qualité imputrescible, il pourrira … si le bois est lasuré, vernis, peint ou autres, il peut y avoir un risque de dégagement gazeux (certes minime) lors des fortes chaleurs et ce dégagement gazeux est absorbé par les feuilles des végétaux au fur et à mesure augmentant de fait leur toxicité (si c’est pour les manger …) le chaulage est une excellente solution parceque:
1) la chaux est 100% naturelle (c’est minérale et c’est tout)
2) la chaux est naturellement antiparasitaire pour les plantes (les champignons et les insectes)
3) de part sa couleur blanche, la chaux (le blanc) reflète grandement la lumière du soleil et ce même sur les partie ombragés.
4) La chaux protege le bois car antiparasitaire.
inconveniant: à refaire tout les ans …
comment faire son badigeon de chaux:
avec de la chaux hydraulique (celle utilisée par les maçons) mettre beaucoup d’eau dedans, bien mélanger jusqu’à obtenir un liquide visqueux (comme de la peinture) & ensuite peintre le support avec votre badigeon .
ATTENTION la chaux est TRES CORROSIVE !!! (mais si et on est bien d’accord, je ne parle que de chaux hydraulique PAS DE LA CHAUX VIVE !!!!) portez des gants, si vous le pouvez mettez un masque en papier afin de ne surtout pas respirer les poussières très fines pouvant se loger loin dans vos poumons … si vous vous en mettiez une goutte dans l’oeil, rincez immédiatement à grande eau voire consulter un ophtalmo … la chaux c’est vieux comme le monde mais faut la manipuler en faisant un peu attention .
merci pour tous ces détails
en fait c’est des planches de coffrage donc traitement imputrescible mais elle sont la depuis 4 ans (la photo date) le bois est donc gris et relativement sain…
Planches créosotées (elles avaient une « odeur » étant neuves) ?
J’utilise ce même badigeon l’été pour blanchir ma serre afin d’y limiter les montées en températures, les rayonnement solaires trop violents & de mieux homogénéiser la répartition lumineuse (blanche donc) dans tout le volume de culture.
Pour les puristes refusant tout produit industriel: pour faire votre chaux : prenez du calcaire (les hautes falaises normandes, la terre « Marne » en sont pleins) brulez le dans un four (four en terre ou en pierres).Aprés combustion, la poudre blanche (pas les cendres du feux hein …) qui se trouve au fond du four et bin … c’est de la chaux … et si à la combustion vous y avez adjoint un peu d’argile … la poudre grise obtenue, c’est du ciment … et si vous faites la même opération avec du gypse … vous obtenez du plâtre …
Bonjour, quel type de tuyau utilisez vous pour l’irrigation à l’intérieur? et comment savez vous que vous avez assez arroser? Il y a t’il un trop plein en bout de système?
Autre question : L’hivers, vous laisser en l’état? vous arrosez? Merci d’avance,
Bonjour Audrey,
C’est du tuyau d’arrosage goutte à goutte. Un peu le même qui sert à arroser, mais il est percé.
Pour la quantité, il va falloir le faire au feeling… ou à la tête des feuilles de vos plants de fraises. 😉
Un programmateur fait également très bien l’affaire : pas d’arrosage l’hiver (ou très peu) et pas mal d’arrosage l’été.
Enfin, pas de trop plein : il faut boucher le bout du tuyau, avec le raccord adéquat.
Merci Sven