Il y a les bushcrafteurs purs et durs, les trappeurs, les puristes, les « roots ».
Et il y a les autres : les amateurs, les rigolos, les bushcrafteurs de jardin.
Et j’ai envie de dire : à chacun son bushcraft !
Avant de vous raconter ma vie, je vous rappelle la définition du Bushcraft :
Le Bushcraft est une pratique outdoor consistant à vivre dans la nature sauvage, seul ou en groupe, avec le minimum d’équipement et le minimum d’impact sur son environnement.
L’objectif est d’utiliser des compétences, des savoir-faire et des technologies dites « primitives » ou « low tech », pour répondre aux besoins physiologiques
Quand on lit les groupes Facebook ou les forums, il y a une vraie contradiction entre la liberté qu’on retrouve dans cette pratique et les règles qu’on s’impose pour ressembler à un idéal qui n’existe souvent qu’en photo.
C’est vraiment dommage de voir certains se déchirer pour prouver qu’ils sont les plus roots, les plus authentiques.
Comme si la pratique du bushcraft ne se résumait qu’à l’application d’une doctrine sévère et que celui qui ne l’appliquait pas pas méritait de finir brûlé comme un chapati qu’on oublierait sur le feu.
Qu’on parle de bushcraft ou de profiter de la nature simplement, j’ai envie de vous dire de faire ça avec votre cœur, à votre échelle, suivant vos compétences et vos moyens…
Fantasmer sur un bushcrafter originel, c’est bien… mais c’est aussi con que de fantasmer sur un bug out bag américain ; ça vous procure plus de frustration que de plaisir pour un truc qui n’en vaut pas toujours la peine.
Moi je dis oui au bushcraft de jardin.
Je dis oui au bushcraft modéré.
Je dis qu’on a le droit de ne pas savoir bien faire, qu’on a le droit de bidouiller, de bricoler et de ne pas mettre de filtre sur ses photos de bivouac instagrammés.
Il n’y a pas de honte à pratiquer en grand amateur, c’est comme ça qu’on avance.
Lancez vous dans votre jardin, dans un parc ou une petite forêt, faites vos petit bricolages et prenez du plaisir avant de vouloir ressembler à un idéal qui, je vous le rappelle, n’existe pas.