Lorsque vient la belle saison, c’est le moment idéal des randonnées et des balades en montagne, et plus généralement dans la verte !
Et qui dit « outdoor », dit également qu’on n’est jamais à l’abri d’un accident plus ou moins grave.
Du coup, il serait dommage de passer à coté de cet article sur les 5 principaux signes internationaux de détresse en montagne (et ailleurs sur la terre ferme…).
N’utilisez ces signes que si c’est réellement indispensable !
Rappel : avant d’utiliser et de mettre en œuvre ces signes, assurez vous de l’urgence de la situation.
Déplacer des secours pour un petit bobo ou un léger mal de ventre peut nuire à l’efficacité des équipes sur un sauvetage plus important où des vies sont en jeu.
Si c’est le cas dans votre situation, ne paniquez pas : gérez les urgences vitales et mettez en place votre signalisation.
Vous pouvez multiplier les solutions, attention tout de même à ne pas brouiller le signal.
Comment réduire les risques ?
Avant de commencer, la première des choses à faire c’est la prévention :
- Il faut connaitre son parcours, ses compétences, son matériel.
- Ensuite il faut prévenir ses proches de son itinéraire, un ami, un voisin, l’office de tourisme de votre point de départ.
- Il faut aussi se renseigner sur les risques en cours (avalanche, chute de pierre, crue…) et sur la météo à venir.
Mettre toutes les chances de son coté c’est mieux ! Comme dit l’adage, il vaut mieux prévenir que guérir…
Quels sont les 5 signes de détresse ?
1 – Le carré rouge ou le « life/red flag »
Très souvent, dans les trousses de secours, vous avez un tissu rouge et carré d’un mètre de coté. Étalé sur le sol il signifie une urgence absolue.
Assurez-vous de pouvoir mettre en place un tel dispositif, même si c’est assez simple et universel.
Si vous n’avez pas de trousse de secours (paaaas bien !), ou simplement pas ce morceau de tissu, utilisez des vêtements de couleurs vives ou une couverture de survie (type SpaceBlanket) et formez un carré.
Assurez vous que le ciel est dégagé au dessus de votre installation : ça ne marchera pas sous des arbres…

2 – Le feu, la fumée et le fumigène
Signalez vous dans le ciel !
Si vous disposez de fusées de détresse, alors visez au dessus de votre tête dans un endroit dégagé.
Sinon, vous pouvez faire un feu qui dégage beaucoup de fumée, en brûlant des branches encore vertes et des feuillages.
De nuit, la fumée est moins visible : composez alors un triangle avec 3 feux. Cette forme inhabituelle est un bon moyen de se signaler.
Attention, n’aggravez pas la situation en vous brûlant et soyez attentif au moment de faire votre feu. Mettez toutes les chances de votre coté.

3 – Les bras en Y ou N
Si vous voyez des secours s’intéresser à vous, levez les mains en V au dessus de votre tête afin de former un Y avec votre corps.
L’initial du mot « Yes » signifiant oui, indique que vous avez besoin de secours.
À l’inverse, une diagonale des deux bras, un en haut et l’autre pointant vers le sol, indique l’initiale de No et l’absence de besoin de secours.
Rappelez vous qu’il est important de ne pas saluer un hélico qui passe au dessus de votre tête quand tout va bien, vous pourriez semer le doute.

4 – Le SOS en morse
Tout le monde connaît le signal morse du SOS : trois courts, trois long, trois courts (···---···
).
Faites cette série de signaux de jour en utilisant un miroir réfléchissant les rayons du Soleil, la nuit avec une lampe de poche, ou à tout moment à l’aide d’un sifflet.
SOS morse SOS miroir
5 – Les fréquences d’urgence
Le dernier système de prévention des secours n’est pas vraiment un signe et n’est pas toujours évident à mettre en place… mais il faut savoir que le canal européen des secours en montagne et le Canal E : 161,300 MHz.
Vous pouvez aussi utiliser votre téléphone et composer le N° d’urgence 112 (voir tous les numéros d’urgence).

En conclusion ?
Vous connaissez maintenant les 5 signes de signalement d’urgence INDISPENSABLES si vous partez en randonnée.
Évidemment, je vous souhaite de n’avoir jamais à les mettre en pratique… et pour cela, soyez prudents !