Souvenez-vous du premier confinement : les rayons de pâtes et de papier toilette vidés en quelques heures… Comme si la survie de l’humanité dépendait en grande partie du triple épaisseur parfum aloe vera.
La vérité, c’est que le papier toilette est une habitude moderne… mais absolument pas indispensable.
Des milliards de personnes dans le monde s’en passent dans leur quotidien, et l’humanité entière a vécu sans pendant des siècles.
Alors pourquoi la « panique du PQ » à chaque crise grave ?
Dans cet article, on va voir toutes les alternatives possibles au papier toilette : certaines très sérieuses, d’autres à réserver aux plus courageuses courageux d’entre nous.
Je me moque gentiment du sujet de cet article, mais n’allez pas croire : tout ce qui est présenté ci-dessous est concret, car derrière cette “crise du PQ” se cachent des vraies questions d’autonomie, d’écologie et de bon sens.
- Pourquoi chercher des alternatives au papier toilette ?
- Toutes les solutions pour remplacer le papier toilette
- Hygiène et gestion sans papier toilette
- Conclusion : arrêtons de paniquer pour du PQ
Pourquoi chercher des alternatives au papier toilette ?
Avouons-le : courir au supermarché du coin pour se battre (littéralement) pour un pack de papier toilette, ça reste un poil malaisant en tant que société et clairement l’un des grands moments absurdes du confinement 2020.
Et pourtant, ce n’est pas anodin : cet épisode a révélé à quel point on dépend d’un produit unique pour un besoin… disons, universel.
Le papier toilette est pratique, confortable, rassurant même.
Mais c’est une invention récente (1857), et pas la plus écologique qui soit : arbres abattus, litres d’eau utilisés pour la fabrication, emballages plastiques… tout ça pour un usage unique (et franchement peu glorieux).
En réalité, s’intéresser aux alternatives au PQ, ce n’est pas juste pour m’amuser un dans cet article : c’est un geste d’autonomie et de bon sens.
Avoir d’autres options, c’est :
- Ne pas dépendre d’un produit fragile en cas de pénurie ou de rupture logistique.
- Réduire son impact écologique (moins de papier, moins de plastique, moins d’eau gaspillée dans la production).
- Retrouver une certaine autonomie au quotidien, sans forcément attendre la fin du monde.
Et puis, soyons honnêtes : si on est capables de s’adapter pour l’électricité, l’eau ou la nourriture… on peut bien trouver deux ou trois solutions pour notre séant. Non ? 😉
Toutes les solutions pour remplacer le papier toilette
Rentrons dans le vif du sujet.
Qu’est-ce qui peut remplacer le papier toilette quand il n’y en a plus ?
Vous allez voir, certaines solutions sont déjà utilisées par des millions (voire des milliards) de personnes à travers le monde… et d’autres sont clairement des plans B de secours.
Chacun devrait y trouver son bonheur (ou pas)…
1 – Le bidet (et ses variantes)
Le bon vieux bidet classique (celui qui a disparu de nos maisons occidentales), la douchette WC qu’on retrouve en Asie, une petite douche solaire de camping, ou même la bouteille percée improvisée, voire un arrosoir : toutes ces solutions ont un point commun → l’eau.
C’est hygiénique (bien plus que le PQ d’ailleurs), zéro déchet, économique… et adopté par des milliards de personnes chaque jour.
En plus, l’argument écologique est imparable : pas de papier, pas d’emballage plastique, pas de transport inutile.
Le seul défaut ? Il faut assumer de changer ses habitudes… mais une fois testé, beaucoup ne reviennent jamais au PQ.
2 – Les toilettes japonaises (alias l’expérience spa)
Si vous avez déjà posé vos fesses sur un siège japonais, vous savez : jet d’eau réglable, siège chauffant, musique d’ambiance…
On est plus proche d’un moment bien-être que d’une corvée.
Clairement pas la solution la plus low-tech, mais quel luxe, finalement, de regarder sur son smartphone les vidéos de pégus se battre pour du PQ alors que votre raie est en train d’être peignée par votre WC…
(Si, je pense qu’il existe aussi des modèles avec peigne, voire possibilité d’option de « permanente »… laissez-moi rêver).
3 – Le “family cloth” (lingettes lavables)
Oui, dit comme ça, ça fait un peu peur.
Mais dans les faits, ce n’est rien de plus que des carrés de tissu lavables, dédiés à cet usage.
Oui, dit comme ça, fait toujours un peu peu, en fait…
Résultat : zéro dépense, zéro déchet, autonomie totale. Niveau entretien, un seau fermé, une machine à laver, et c’est réglé. Bonus : ça fonctionne aussi très bien avec des serviettes microfibres ou des vieux draps découpés.
On comprend que ça ne plaise pas à tout le monde, mais niveau autonomie et écologie, difficile de faire mieux.
4 – Le papier recyclé
Journaux, prospectus, vieux cahiers : tout peut dépanner en cas de vraie pénurie.
Le secret ? Froisser plusieurs fois le papier pour l’assouplir (sinon, bonjour l’exfoliation non désirée). Petite astuce complémentaire : humidifier légèrement rend le tout un peu plus “supportable”.
⚠️ Important : ne JAMAIS jeter ça dans vos toilettes. Utilisez une poubelle dédiée ou un seau. Sinon, la vraie crise sera celle de la plomberie.
6 – Mouchoirs, essuie-tout et compagnie
En bref, tout ce qui ressemble à du PQ.
Clairement la solution la plus tentante : on en a souvent sous la main.
Mais attention : Là encore, poubelle obligatoire, car ça bouche vite les canalisations.
7 – Les plantes et la mousse
En extérieur, la nature offre des options.
Les feuilles de mauve, de plantain, de consoude ou encore la mousse : douces, efficaces, biodégradables.
Par contre, évitez absolument les orties (fallait-il le préciser ?), les chênes (tanins irritants) ou les herbes coupantes… sauf si vous cherchez à pimenter l’expérience.
8 – Les options extrêmes
Quand il n’y a vraiment plus rien : la neige (fraîche, c’est vivifiant), le sable, ou même les pierres lisses (historiquement utilisées par certaines cultures).
Il y a également une histoire avec trois coquillages… mais je ne sais pas trop comment ça fonctionne.
Hygiène et gestion sans papier toilette
On déconne, on déconne… mais la vérité est la suivante : mal gérer l’hygiène, et vous troquez vite une pénurie de PQ contre une vraie galère sanitaire.
Pas besoin de parano, mais quelques règles de base à respecter.
Bien laver et désinfecter
Pour tout ce qui est réutilisable (lingettes lavables, serviettes, “family cloth”), la règle est simple : un seau fermé pour stocker, puis lavage à la machine à haute température (60 °C).
Un peu de savon de Marseille, du vinaigre blanc, et hop, c’est propre.
Pas glamour, mais efficace.
Ne rien jeter dans les toilettes
Mouchoirs, essuie-tout, journaux, filtres à café, feuilles… c’est non.
Les canalisations ne sont pas conçues pour ça.
Résultat sinon ? Canalisation bouchée, plombier à 150 € l’intervention minimum (et là, vous regretterez vite le PQ). Stockez plutôt dans une poubelle fermée ou un seau dédié.
Stockage et compostage
Certains déchets “naturels” (plantes, mousse, papier non blanchi) peuvent finir au compost.
Pour le reste, c’est poubelle classique.
L’important, c’est d’éviter les mauvaises odeurs : couvercle obligatoire, et si possible vidage régulier.
Oui, ce n’est pas glamour… mais ni plus ni moins que la litière du chat (à ce propos… faudra que je fasse un article sur « comment se passer des WCs »… ça vaaaa, on rigole).
Hygiène personnelle
Un lavage des mains systématique après passage aux toilettes, peu importe l’alternative choisie.
Ça paraît basique, mais c’est ce qui évite 90 % des transmissions de microbes. Pas besoin d’artillerie lourde : eau + savon, et c’est réglé.
En cas d’absence d’eau courante, un petit flacon de gel hydroalcoolique reste votre meilleur allié.

Conclusion : arrêtons de paniquer pour du PQ
Le papier toilette est pratique, confortable, culturellement ancré… mais ce n’est pas vital.
On a survécu sans pendant des siècles, et une bonne partie de l’humanité continue de s’en passer aujourd’hui, sans drame.
Alors oui, ce sujet prête à sourire. Mais derrière, il y a une vraie logique : apprendre à faire autrement, à être moins dépendants, à retrouver un peu de bon sens.
Être résilient, ça n’est pas avoir un stock de PQ, mais bien savoir s’adapter et trouver d’autres solutions. 😉