Dans cet article, je vais vous présenter en détail (et très concrètement) ce qu’est la permaculture.
Commençons (comme toujours) par la base et donc par l’étude du mot.
« Perma » pour permanente, et « culture » pour agriculture.
Donc la permaculture serait de l’agriculture permanente.
Ok… Mais encore ?
- Qu’est-ce que la permaculture ?
- Plus que des techniques agricoles… ça serait une philosophie ?
- Pourquoi pratiquer la permaculture pour son autonomie alimentaire ?
- Quelles différences entre agroécologie et permaculture ?
- 5 exemples concrets de techniques de permaculture
- Conclusion et discussion
La Permaculture : c’est quoi exactement ?
La permaculture est une approche de gestion de son environnement et de l’agriculture (ou plus modestement de son potager) qui vise à s’adapter à la nature, et à imiter les écosystèmes naturels de la manière la plus durable possible.
Autrement dit, contrairement aux méthodes traditionnelles qui consistent à « contraindre » la nature… là, on va dans son sens.
L’idée sous-jacente est que, pour beaucoup moins d’effort, on a un résultat plus durable et en général, un meilleur taux de réussite à la clé.
Une seule obligation : s’arrêter un instant, observer, réfléchir et « comprendre » comment fonctionne la nature.
Prenons un exemple simple et efficace pour illustrer le concept.
Naturellement, le long des routes ou des lisières de forêt, poussent des plantes pionnières.
Leur mission ? Préparer le terrain pour permettre à de plus grands arbres de s’installer. Car, contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’état normal de la nature n’est pas la prairie, mais la forêt. Lorsqu’un humain vient couper la forêt, la nature doit « cicatriser » et reprendre possession du lieu. Pour ce faire, elle passe par plusieurs étapes, la première étant l’apparition des plantes pionnières, comme les ronces.
En permaculture, on comprend cette logique et on décide de l’accompagner.
Ainsi, on va planter des mûres le long des routes ou des lisières de forêt, en suivant le processus naturel de régénération.
C’est une manière de travailler main dans la main avec la nature, pour favoriser la biodiversité et la pérennité de notre environnement… mais aussi la quantité de fruits que l’on va cueillir !
Et cette logique s’applique à bien d’autres aspects de la permaculture.
Par exemple, en évitant la monoculture et en favorisant la plantation en compagnonnage, on recrée des écosystèmes équilibrés où chaque espèce de plante apporte sa pierre à l’édifice.
Prenez la fameuse association de la tomate, du basilic et des œillets d’Inde. Le basilic repousse les parasites qui s’attaquent aux tomates, et les œillets d’Inde attirent les insectes pollinisateurs.
Et pour pousser le concept encore plus loin, il y a aussi l’exemple de la culture en butte, où l’on associe différentes strates de plantes pour optimiser l’espace et favoriser la biodiversité. Ainsi, on peut planter des arbres fruitiers, des arbustes à baies, des légumes et des plantes grimpantes ensemble, en créant une sorte de forêt comestible miniature.
Bref, la permaculture, c’est un peu comme une chorale où chaque plante a sa partition à jouer pour créer une harmonie parfaite… et vous êtes le chef d’orchestre.
La permaculture… juste une histoire de potager ? Ou c’est plus que ça ?
Ici, je vais « muscler » un peu ma présentation de ce qu’est la permaculture… car en réalité, la permaculture est bien plus qu’une simple méthode de jardinage.
Je vous ai dit précédemment que le mot « Perma » était pour permanente, et « culture » pour agriculture.
Mais on peut aussi imaginer que le mot « culture » est pour… « culture », dans son sens sociologique. A savoir : « ce qui est appris, transmis, produit et inventé par un groupe humain »
Et c’est bien ça le vrai concept de la permaculture.
C’est une philosophie globale de vie qui vise à créer des systèmes durables et harmonieux, en accord avec la nature.
Ses grands principes ont été initialement conceptualisés par deux Australiens, Bill Mollison et David Holmgren, dans les années 1970.
Ils souhaitaient trouver une réponse aux problèmes environnementaux, économiques et sociaux engendrés par les pratiques agricoles et industrielles modernes.
Pour ce faire, ils ont développé un ensemble de principes et de techniques s’inspirant des écosystèmes naturels, des savoir-faire traditionnels et des avancées scientifiques.
Selon Mollison et Holmgren, la permaculture repose sur trois principes éthiques fondamentaux :
- Prendre soin de la Terre : Préserver et régénérer les ressources naturelles, en protégeant les sols, l’eau, la biodiversité et les écosystèmes.
- Prendre soin des personnes : Encourager à créer des communautés résilientes, solidaires et équitables, où chacun peut s’épanouir et répondre à ses besoins fondamentaux.
- Partager équitablement les ressources et les surplus : Limiter la consommation et le gaspillage, en redistribuant les excédents et en favorisant l’entraide et la coopération.
Ces trois grands principes éthiques sont complétés par une série de principes de conception (plus concrets, dirons-nous), qui guident la mise en œuvre de la permaculture dans différents domaines, tels que l’agriculture, l’habitat, l’énergie, l’eau, les déchets ou encore la gouvernance.
Ils sont au nombre de douze :
- Observer et interagir : Prendre le temps d’observer et d’analyser les interactions et les dynamiques au sein d’un système afin de mieux comprendre et concevoir des solutions adaptées.
- Capter et stocker l’énergie : Identifier, collecter et stocker les ressources énergétiques (solaires, hydrauliques, biomasse, éoliennes, etc.) pour les utiliser de manière efficace et durable.
- Obtenir de vrais rendements : S’assurer que les systèmes permaculturels produisent des rendements tangibles pour répondre aux besoins des individus et des communautés.
- S’autoréguler et comprendre la rétroaction : Encourager les mécanismes d’autorégulation et être réceptif aux signaux de rétroaction (autrement dit : si je fais une action A, celle-ci peut potentiellement engendrer une action B et C, qui elles même peuvent produire… etc., etc.) pour favoriser l’équilibre et la résilience du système.
- Utiliser et valoriser les services et les ressources renouvelables : Privilégier l’utilisation de ressources renouvelables et de services naturels pour minimiser la dépendance aux ressources non renouvelables.
- Ne pas produire de déchets : Valoriser et recycler les déchets, en les transformant en ressources et en réduisant la production de déchets inutiles.
- Concevoir de la plus petite échelle à la plus grande : Commencer par des systèmes de petite taille et locaux pour faciliter l’apprentissage et l’adaptation, puis étendre progressivement à des échelles plus grandes.
- Intégrer plutôt que de séparer : Favoriser la coopération et les synergies entre les éléments d’un système pour en améliorer l’efficacité et la résilience.
- Utiliser des solutions à petite échelle et lentes : Privilégier les technologies et les méthodes simples (low tech), adaptées et à faible impact pour minimiser les coûts et les risques.
- Utiliser et valoriser la diversité : Cultiver la diversité biologique, culturelle et fonctionnelle pour renforcer la résilience et l’adaptabilité du système.
- Utiliser les marges et valoriser les éléments marginaux : Explorer et exploiter les opportunités et les ressources situées à la périphérie ou aux interfaces du système pour favoriser l’innovation et l’adaptation.
- Réagir de manière créative aux changements : Être flexible et réceptif aux changements, en les considérant comme des opportunités d’apprentissage et de croissance. (le fameux « penser en dehors de la boite » ou « think out of the box », en anglais).
Bref, la permaculture est une philosophie englobante qui va bien au-delà du simple potager.
Mais c’est surtout du bon sens et de la logique pure, lorsqu’on est dans une démarche d’autonomie.
Pourquoi essayer la permaculture quand on vise l’autonomie alimentaire ?
Je viens d’en parler : la permaculture n’est pas uniquement en rapport avec l’alimentaire, mais pourrait tout aussi bien s’appliquer à l’auto-rénovation de son logement, l’auto-production énergétique, et bien d’autres choses.
Mais !… dans cette partie, je vais surtout me concentrer sur l’aspect production alimentaire et gestion de notre environnement proche (mon jardin, mon terrain, ma forêt, mes champs, etc.).
Autrement dit, le potager autosuffisant (voire autonome).
C’est souvent sous cet angle là qu’on perçoit la permaculture, et c’est donc une très bonne porte d’entrée à cette « philosophie » plus globale.
Les avantages de la permaculture
Les bénéfices de la permaculture en terme de rendements, mais aussi en terme écologiques et environnementaux, sont très nombreux et très concrets.
En voici 10, triés sur le volet :
- Production diversifiée : La permaculture permet de cultiver une grande variété de légumes, fruits, herbes et fleurs, offrant ainsi une production diversifiée et intéressante pour votre consommation.
- Meilleure utilisation de l’espace : Grâce à la permaculture, vous pouvez optimiser l’utilisation de l’espace disponible dans votre potager, en cultivant des plantes à différents niveaux (arbres, arbustes, légumes, plantes grimpantes, etc.).
- Réduction des besoins en eau : La permaculture favorise la rétention d’eau dans le sol grâce à des techniques telles que le paillage, la plantation en butte et l’association de plantes qui se protègent mutuellement de l’évaporation.
- Amélioration de la qualité du sol : Les techniques de permaculture contribuent à la régénération et à l’enrichissement du sol, en favorisant l’activité des micro-organismes et en évitant la perturbation excessive du sol.
- Moins de dépendance aux produits chimiques : La permaculture limite le recours aux pesticides, herbicides et engrais chimiques en favorisant des méthodes naturelles de lutte contre les ravageurs et en nourrissant le sol avec des matières organiques.
- Résilience face aux changements climatiques : Les systèmes de permaculture sont conçus pour mieux résister aux conditions climatiques extrêmes, comme les sécheresses, les inondations ou les tempêtes, grâce à leur diversité et à leur flexibilité.
- Autonomie alimentaire : La permaculture vous permet de produire une grande partie de vos besoins alimentaires, en cultivant des plantes adaptées à votre climat et à vos préférences culinaires.
- Protection de la biodiversité : En favorisant une grande diversité de plantes, la permaculture attire et préserve la faune locale (insectes pollinisateurs, oiseaux, etc.), contribuant ainsi à la préservation de la biodiversité.
- Réduction des déchets : La permaculture encourage la valorisation des déchets organiques (compostage, paillage, etc.), ce qui permet de réduire la quantité de déchets produits et d’améliorer la fertilité du sol.
- Bien-être et plaisir : Cultiver un potager en permaculture est une activité gratifiante, qui permet de se reconnecter à la nature, d’apprendre à mieux observer et comprendre les écosystèmes, et de savourer le plaisir de récolter et consommer des produits frais et sains.
… elle est pas belle, la vie ?
Inconvénient de la permaculture
Peut-être que le seul et plus grand inconvénient de la permaculture (surtout si vous êtes réfractaire au changement) est la courbe d’apprentissage pour débuter.
Pourtant, je vous assure que si vous êtes patient, restez ouvert à ces « nouvelles » idées, et que vous y consacrez un peu de temps, ce sera un défi réellement gratifiant… avec un excellent retour sur investissement !
Est-ce la même chose que l’agroécologie ?
Quand je parle avec des personnes de la permaculture, on me dit généralement deux choses :
- Que c’est un truc de « secte de hippie rêveur »… or, comme j’ai pu l’évoquer, les concepts de base sont surtout du bon sens, utiles pour tout autonomiste en devenir. Or, si la philosophie est parfois galvaudée, il ne faut pas critiquer l’outil mais celui qui l’utilise à mauvaise escient !
- Que c’est la même chose que l’agroécologie…
Et… oui, la permaculture et l’agroécologie partagent des objectifs et des principes communs.
Les deux approches visent en effet à développer des systèmes agricoles durables, respectueux de l’environnement et de la biodiversité, en s’inspirant des écosystèmes naturels.
MAIS !… Il existe des différences dans leur champ d’application, leurs méthodes et leur philosophie.
L’agroécologie est une discipline scientifique ancienne (1928) qui étudie les interactions entre les pratiques agricoles et les écosystèmes.
Elle s’appuie sur des principes tels que la diversification des cultures, la rotation des cultures, la gestion intégrée des ravageurs et la préservation des ressources naturelles.
La permaculture, quant à elle et comme j’ai déjà pu en parler, est une approche globale de la conception et de la gestion des systèmes humains et naturels, dont l’agriculture fait partie.
Elle va donc au-delà de l’agriculture et s’applique à d’autres domaines, tels que l’habitat, l’énergie, l’eau, les déchets ou la gouvernance.
Si je devais résumer trivialement, l’agroécologie est un autre terme pour désigner la vision « agriculture » de la permaculture, tout en sachant que la permaculture englobe plus de chose que cela.
5 exemples concrets de concepts de permaculture
C’est bien beau tout ça… mais concrètement, comment ça se présente ?
Avant de vous donner des exemples, rappelons que les « techniques de permaculture » sont des outils, des stratégies et des techniques con-tex-tuels.
Parfois utiles, parfois inutiles.
Il est indispensable, lorsqu’on souhaite mettre en place un design de permaculture, d’observer et de comprendre son environnement avant de mettre en pratique tel ou tel outil.
Sans cette étape de préparation, vous risquez de tester chez vous des méthodes qui n’ont aucun intérêt… voire qui sont contre-productives.
Pour la métaphore, si vous tentez de creuser un trou avec un sécateur, ça va prendre du temps… et si vous tentez de tailler une haie avec une pelle, le résultat sera pas grandiose.
C’est la même chose avec les outils de permaculture : choisissez ceux qui sont adaptés à votre environnement, vos objectifs et vos besoins.
La culture en lasagnes
Cette technique consiste à empiler différentes couches de matériaux organiques et compostables sur le sol, créant ainsi un lit de culture fertile et bien drainé.
C’est dans la même logique que le paillage en couches.
En superposant des matériaux verts (tels que les tontes de gazon, les épluchures de légumes) et bruns (comme les feuilles mortes, la paille, le carton), on imite les processus naturels de décomposition et de fertilisation du sol, tout en favorisant la biodiversité et la rétention d’eau.
Mon avis : J’utilise cette technique chez moi et les résultats sont bluffant.
- Avantage : Le sol est extrêmement riche (également de vie : une quantité de vers de terre au bm² hallucinante) et il y a très peu de travail de désherbage.
- Inconvénient : Le sol paillé met plus de temps à se réchauffer, ce qui peut parfois retarder la pousse des plants, surtout dans le Nord de la France.
Les buttes de culture en spirale
La spirale d’aromatiques est un grand classique de la permaculture.
Elle est construite avec des pierres ou des briques, et les plantes aromatiques y sont disposées en fonction de leurs besoins en eau, en lumière et en température.
Les plantes qui aiment le soleil et un sol bien drainé sont placées en haut, tandis que celles qui préfèrent l’ombre et l’humidité sont placées en bas.
La spirale permet une utilisation efficace de l’espace et facilite la culture de différentes plantes en un seul endroit.
Mon avis : Je suis moins convaincu par cette technique… mais je dois aussi dire que je ne l’ai jamais testé !
- Je préfère planter mes aromatiques dans ma cour en gravier (les racines dans le sol en terre, mais un sol drainé et très chaud / sec l’été, grâce aux graviers qui captent énormément de chaleur)… ou proche des murets en pierre, voire directement dedans.
Les jardins-forêts
Les jardins-forêts sont des systèmes de culture inspirés des forêts naturelles, où différentes strates de végétation cohabitent et interagissent de manière synergique.
Dans un jardin-forêt, on peut trouver des arbres fruitiers et des arbres à noix, des arbustes à baies, des plantes grimpantes, des légumes et des fleurs, ainsi que des champignons et des plantes médicinales.
Cette approche favorise la diversité biologique, la productivité et la résilience du système, tout en réduisant les besoins en intrants et en entretien.
Mon avis : Je pratique de plus en plus ce type de plantation et ça fonctionne vraiment très bien.
- Par exemple, du lierre (qui permet de faire de la lessive) qui pousse sur un sapin. Ou un kiwi sur un autre grand et vieux fruitier.
- Plus globalement, je ne plante quasiment plus que des arbres locaux comestibles dans mes talus (ou arbres utiles à la bio-diversité)
- Faire attention cependant car tous les arbres ne se prêtent pas à la culture en strates : nombre d’entre eux modifient le PH du sol, pompent toute l’eau disponible et concurrencent sérieusement les autres plantations.
- Également, planter des légumes du soleil (tomates, aubergine, etc.) à l’ombre d’un arbre : c’est idéal dans le sud de la France où le soleil tape fort… mais à éviter dans le nord de la France, où ces plants ont besoin de tout le soleil disponible.
La culture sur buttes (hugelkultur)
La hugelkultur est une technique de permaculture qui consiste à enterrer des troncs et des branches d’arbres sous une couche de terre et de compost.
Les débris ligneux se décomposent lentement, fournissant des nutriments et de l’humidité aux plantes cultivées sur la butte.
Cette méthode permet de recycler les déchets de bois, d’améliorer la structure et la fertilité du sol, et de réduire les besoins en arrosage.
Mon avis : C’est surtout pratique pour ne pas avoir à remplir ses bacs surélevés et autres potagers en carré, avec uniquement de la terre (pas toujours facile à trouver… et laborieux à faire).
- Après, en terme de résultat… il y a débat. On est très nombreux à avoir retrouvé dans le sol la racine d’un arbre qui a été dessouché il y a quelques années de cela. Autrement dit, j’ai un doute sur la vitesse de décomposition de certains végétaux dans le sol… J’ai prévu d’essayer ça très concrètement cette année. Retour d’expérience à suivre.
- Faire attention à la culture sur buttes dans le Sud de la France : l’évaporation plus rapide de ces buttes a tendance à poser problème là où il y a déjà un manque d’eau. A l’inverse, c’est utile dans le nord de la France quand on souhaite faire pousser des légumes qui ne doivent pas avoir les racines sous l’eau en permanence…
L’écoconstruction
Pour ce dernier exemple, j’ai volontairement souhaité quitter le potager pour aller dans l’habitat.
Dans ce domaine, la permaculture peut se traduire par des pratiques d’écoconstruction qui intègrent des matériaux locaux, renouvelables et à faible impact environnemental, tels que la paille, la terre crue, le bois ou le chanvre.
Les bâtiments écoconstruits sont conçus pour optimiser l’efficacité énergétique, la gestion de l’eau et le confort des occupants, en tenant compte des conditions climatiques et des ressources disponibles.
Un exemple d’écoconstruction est la maison en pierres recouvertes d’un enduit chaux-chanvre, offrant une bonne isolation thermique et phonique, ainsi qu’une régulation naturelle de l’humidité.
Ces maisons sont souvent conçues pour tirer parti de l’énergie solaire passive, avec des fenêtres orientées vers le sud et des protections solaires pour éviter la surchauffe en été.
L’écoconstruction favorise également l’utilisation de systèmes écologiques pour la gestion de l’eau, tels que la récupération des eaux de pluie, les toilettes sèches ou les phytoépurations.
L’objectif derrière tout ça : utiliser des techniques low tech, réduire l’empreinte écologique, créer des environnements plus sains et durables… et surtout « faire soi-même » (donc faire des économies) !
Mon avis : J’ai passé ces 14 derniers mois à auto-rénover une maison (isolation laine de bois, enduits chaux-chanvre, etc.), à auto-construire ma phyto-épuration, mettre en place des systèmes de gestion de l’eau, etc.
- A noter tout de même que tous ces grands principes ne sont pas toujours applicables aux maisons anciennes, généralement conçues avec de petites ouvertures (pour éviter les déperditions)… et qu’il y a une certaine « hypocrisie » à parler d’autonomie quand on achète des fenêtre double (ou triple) vitrages avec gaz argon, des panneaux solaires made in China, ou des ardoises qui viennent majoritairement d’Espagne ou du Portugal. La réalité, c’est que c’est MIEUX qu’une construction 100% dite « moderne »… mais qu’on est loin de l’autonomie si on vise un minimum de confort.
Du coup, vous êtes plutôt permaculteur ou pas trop ?
Maintenant que vous y voyez (peut-être) plus clair sur ce qu’est la permaculture… vous en pensez quoi ? Vous pratiquiez déjà ?
On en discute en commentaires ?…