Comment concilier Survie et Lunettes ?
Si vous avez été appelé « quatre yeux » dans le passé , considérez-vous chanceux.
Dans une situation de survie, les verres peuvent vous aider à accomplir deux choses très importantes : se signaler et faire un feu.
Utilisez vos lunettes pour réfléchir les rayons du soleil afin de créer un signal de détresse. Les sauveteurs ou des promeneurs verront le scintillement et ils pourront vous localiser plus facilement.
Allumer un feu avec des lunettes est un peu comme allumer un feu avec un miroir (ou une canette de soda).
L’idéal c’est d’avoir une lentille convexe, habituellement trouvé dans les prescriptions pour l’hypermétropie. En outre, la lentille doit être fait de verre (aujourd’hui certains verres sont en matière plastique).
- Pour allumer un feu avec cette lentille, d’abord il faut récupérer de l’amadou (ou sinon des peluches de vos chaussettes, mousse espagnole… bref, tout ce qui est léger et s’enflamme rapidement).
- Tenez votre objectif à environ 30 centimètres de l’amadou et concentrez les rayons du soleil en un point de chauffe sur l’amadou.
- Ensuite, soufflez doucement sur la petite braise pour embraser l’ensemble et commencez à ajouter du bois d’allumage jusqu’à ce que le feu soit stable.
Enfin, si vous pouvez vous passer de vos lunettes, vous pouvez également démonter et pliez la monture pour faire des crochets ou des petits outils…
Oui… Mais, ça n’a pas que des avantages !
Qui porte des lunettes sait à quel point elles sont pénibles lorsque l’on pratique une activité sportive. Elles glissent, peuvent se casser ou se tordre.
Il faut donc avoir une paire de rechange à la maison. L’été, c’est souvent une deuxième paire solaire qui se trouve dans le sac.
Il y a bien sûr la solution des lentilles de contact mais elles viennent aussi avec leur lots d’inconvénients.
Il faut avoir sur soi un petit kit si on ne rentre pas chez soi le soir. Elles peuvent tomber par terre et sont alors une galère à nettoyer et irritent les yeux s’il y a trop de fumée.
En terme de survie et de résilience, il est inutile de venter les bénéfices d’une bonne vue.
J’ai donc décidé de faire de la chirurgie réfractive
Il y a quatre ans donc, après le retour très positif d’une amie, j’ai pris la décision de corriger durablement ma myopie et mon astigmatisme.
Avant mon opération, j’avais du mal à reconnaître un visage à cinq mètre et j’étais bien sûr incapable de lire un panneau à cette distance.
La chirurgie réfractive est une intervention chirurgicale, donc, qui permet de corriger les problèmes de vue.
Aujourd’hui la plupart des pathologies peuvent être corrigées simplement, très rapidement et pratiquement sans risque.
Malheureusement elle reste peu abordable et non accessible pour tout le monde. Entre 1500 et 2000 euros tout compris. Parfois moins avec des aides ou une bonne mutuelle.
Un simple rendez-vous avec un ophtalmologiste permet de vérifier à première vue s’il n’y a pas de contre-indication. Ensuite, un rendez-vous en clinique d’à peine une demie heure permet d’enregistrer l’état de l’œil et de calculer les modifications à y apporter. L’opération elle-même se déroule alors quelques jours après.
Avant le jour fatidique, on m’avait préparé à avoir mal pendant deux trois heures après l’opération.
J’avais dû insister auprès du chirurgien pour avoir les détails de ce qu’on allait me faire. D’habitude il reste vague pour ne pas faire stresser les gens inutilement.
Moi, c’est plutôt l’inverse, j’aime savoir ce qu’on va me faire.
Il peut y avoir plusieurs procédés mais le mode opératoire le plus répandu se passe en deux temps.
- On endort d’abord l’œil et on découpe à l’aide d’un laser une sorte de petit volet.
- Ensuite, un laser vient sculpter la cornée. Une petite odeur de cochon grillée peut venir chatouiller les narines.
Le tout prend à peine vingt minutes et c’est déjà fini, on peut rentrer chez soi.
À la sortie, tout est très lumineux et il est impératif de garder de grosses lunettes noires que l’on nous fournit. La vue est trouble aussi.
Ce n’est que quelques heures après que pour moi les douleurs sont apparues pour une durée de … cinq petites minutes seulement.
La sensation est similaire à du sable et à du piment dans les yeux. Le chirurgien a été surpris qu’elles ne durent que si peu de temps mais l’a expliqué par mon calme pendant l’opération qui lui a grandement facilité la tâche.
Dès le lendemain on peut observer une amélioration spectaculaire de la vue.
Bien supérieure à ce que je voyais en portant mes lunettes avant l’opération. On peut travailler sans aucun problème.
Les six premiers mois, la nuit, on peut observer de petits halos autour des lumières et il est plus difficile de distinguer les couleurs. Ce phénomène s’estompe au fur et à mesure.
Le résultat est vraiment très impressionnant. On a l’impression de passer de la VHS à de la HD.
On se surprend à prendre plaisir à lire tout ce qui nous entoure dans la rue, à observer les tuiles des toits, les détails d’une antenne télé. Bien que maintenant habitué, j’en reste encore tout étonné.
Cela fait maintenant trois ans que j’ai des yeux tout neufs.
Cette opération, je la referai cent fois si c’était nécessaire.
Je regrette seulement de ne pas l’avoir fait plus tôt.