Preppers, ou le besoin d’être simplement prévoyant de la part de certains individus ainsi que de se distancier des connotations sectaires, extrémistes, et/ou ultra-individualistes collant au survivalisme, en particulier aux États-Unis, a donné naissance au terme « prepper » (de prepping : diminutif informel de « se préparer »).

Ainsi des réseaux de « preppers » ont vu le jour au Canada et aux États-Unis (comme l’American Preppers Network) et de plus en plus en France. Ces développements ont conduit Gerald Celente, le fondateur du « Trends Research Institute » à relever l’émergence de ce qu’il appelle le Néosurvivalisme. Il définit ce phénomène dans une interview accordée à Jim Puplava en décembre 2009 :
(dans) les années ’70, la seule chose que l’on voyait était un seul élément du survivalisme : la caricature, le gars avec son AK-47, se dirigeant vers les collines avec assez de munitions, de porc et de haricots pour traverser la tempête. Le Neosurvivalisme est très différent de ça. On observe des citoyens ordinaires, prenant des initiatives futées, se diriger dans un sens intelligent afin de se préparer au pire. (…) Il s’agit donc d’un survivalisme de toutes les façons possibles : cultiver soi-même, être auto-suffisant, faire autant que possible pour se débrouiller aussi bien que possible par soi-même. Et cela peut se faire dans des zones urbaines, semi-urbaines ou à la campagne. Cela veut dire également : devenir de plus en plus solidement engagé avec ses voisins, son quartier. Travailler ensemble et comprendre que nous sommes tous dans le même bain. Le meilleur moyen d’avancer c’est en s’aidant mutuellement.(…)
Selon une étude de Bertrand Vidal, une évolution du survivalisme s’est bien produite au début du xxie siècle :
si au départ l’on pouvait dire qu’il existe une unique population survivaliste qui pouvait se définir racialement, politiquement, économiquement et autres, aujourd’hui le mouvement est protéiforme, multiple, trans-générationnel. Tout le monde peut, un jour, devenir survivaliste.
Le « prepper », s’il ne diffère pas du survivaliste quant aux pratiques mises en œuvre pour la survie (…), la préparation au pire se présente plutôt comme un mode de vie, une attitude quotidienne que comme un moyen de survie.
L’étude cite le survivaliste français Vol West, vivant aux États-Unis :
Quand je stocke six mois de nourriture comme le faisaient nos ancêtres, ce n’est pas dans l’anticipation de la fin du monde, mais bien dans une intention d’indépendance face à un système juste-à-temps.
C’est quoi votre définition?
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