Dans cet article, je souhaite traiter d’un sujet que je considère comme sous estimé dans les milieux des preppers et des survivalistes : les enfants.
Je n’ai pas souvent vu d’articles, sur les blogs ou les réseaux sociaux, sur les mioches… pourtant ceux qui en ont confirmeront que nous vivons pour eux.
Un enfant… c’est quoi ?!
Volontairement idiote comme question, elle me permet d’introduire un peu ce que c’est, pour moi, que d’avoir un enfant.
Déjà, je parle de vrais enfants, ces petits humains maladroits mais si attachants.
On parle ici de bipèdes donc on exclut les chats et les chiens… car pour beaucoup de non-géniteurs, c’est pareil…
J’adore tous ceux qui parlent de leurs chiens ou de leurs chats … quand on parle d’enfants … symptomatique / ou pas ?
Je ne parle pas souvent de ma vie privée mais comme vous le savez, je teste toujours ce dont je parle… et là j’ai testé « avoir des enfants ».
Trois fois…
J’ai 3 lardons : un grand de 6 ans, un mini-moi de 3,5 ans et une mémère d’un an à peine.
Je crois que je peux affirmer : je sais ce que c’est que d’avoir des chiards moi môôôssieur.
D’autant plus que je bosse à la maison et que ces derniers mois, je suis presque autant père au foyer qu’auteur chez NoPanic.

Objectif : transmettre
Avoir des enfants c’est aussi et surtout être responsable de ce qu’on leur transmet.
On essaie de faire au mieux, on reproduit parfois ce qu’on a vécu étant mioche, parfois aussi on se trompe et tout ça leur permet de se construire par eux même, avec notre soutien.
Sans parler d’éducation pure (là n’est pas le but de ce site), il faut savoir que tout se joue dans les premières années, jusqu’à 2/3 ans… Ensuite c’est de l’entretien et de l’affinement.
Si on parle simplement des transmissions de savoirs et de méthodes, à la manière d’un maitre de stage vous devrez partager votre projet avec votre progéniture.
Si on fait un parallèle avec l’apprentissage de la lecture, on commence par enseigner les bases simple (les lettres) pour faire certaines actions (les sons), puis des enchaînements d’actions (les mots), pour enfin arriver à construire ensemble une histoire.
Si j’ai un conseil parmi tant d’autre à vous donner, c’est de laisser libre court à l’imagination de votre enfant (et à la vôtre) et de le laisser se tromper.
Votre rôle sera ensuite de lui expliquer les raisons de son échec (si vous êtes sadiques, c’est aussi l’occasion de se moquer pour vous venger des nuits de merde qu’il vous a fait subir, hahaha…) et de recommencer avec lui.
Pour ce qui nous concerne directement ici (à savoir le survivalisme, le prepping, la survie, etc.), c’est assez malin d’associer votre enfant à vos démarches.
Si vous recherchez de l’autonomie, proposez lui de créer et de s’occuper de son potager (les miens ont semés des radis et autres courges).
Si vous êtes fan d’activités outdoor ou de bushcraft, laissez les venir avec vous marcher dans la boue, et surtout, laissez les se salir et prendre contact avec la nature…
Si vous aimez l’univers tactique, emmenez les au champ de tir (ça va je déconne, achetez lui un NERF !).
Transmettez leurs aussi, sans les inquiéter des notions simples mais importantes en terme de survie : les accidents domestiques, les gestes qui sauvent (appeler les secours par exemple), le respect des consignes…
S’il y a un truc qu’on oublie vite quand on est grand, c’est que les enfants ont beaucoup à nous transmettre eux aussi.
Ils ont une spontanéité qu’on a perdu il y a bien longtemps et leur naïveté est bien souvent un avantage.
Vous serez surpris de l’instinct des enfants, mais pour ça il faut passer du temps avec eux et les écouter.
Surtout laissez-leur le temps de faire les choses, ne grillez pas les étapes. Ne les forcez pas, il faut que ça reste de l’ordre du loisir…
Les choses importantes ou potentiellement graves viendront bien assez tôt.

Quelques articles dédiés aux enfants :
- EDC pour enfant
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- Retex – Chaussures de randonnée pour enfant
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- Retex – Combinaison imperméable pour enfant
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7 commentaires
Bonne idée de faire des post avec les enfants!!
Excellent comme post. Très hâte de lire
BOB pour enfant de 4/7 ans et Quoi faire avec son enfant?
ça arrive très vite 🙂
très bonne idée, les post avec des enfants. J’ai un petit gars de 3 ans
et c’est pas facile de lui expliquer « l’attitude nopanic »,
l’adaptation……
Les témoignages sont les bienvenus!
j’aime bien cette expression « attitude nopanic »
Hâte de lire la suite, les mômes aiment bien les cabanes, alors construire un abri en forêt, ça peut être sympa…
Bien le bonjour,
De ma petite expérience, tout se joue sur le « mental », l’approche… Je vais régulièrement aux champignons avec une ou deux de mes filles (les plus petites, a l’adolescence, c’est « trop naze » la nature ;-p).
Tant qu’il y a de l’entrain, « ça » crapahute gaiement, sinon, c’est la plaie, « ça » geint tout le temps (notez le « ça », toute personne ayant eu a s’occuper de la « prunelle de ses yeux » comprendra…). Non-stop.
Et ça c’est quand on se balade pépère, je n’ose imaginer en situation tellement merdique qu’il faille partir a pieds avec ma dame au bord de la crise de nerfs (ou en plein dedans). Il me semble réaliser en écrivant ces lignes qu’en fait, quand je n’en emmène qu’une, ça se passe bien, c’est quand elles sont a deux deux qu’elles « fatiguent » vite et se plaignent…
J’avais commencé a pondre un pavé sur mes p’tites éxpé perso, mais c’est trop long (ou je m’étale trop^^), je vais faire court:
j’ai déjà campé avec mes filles, une seule fois l’été, en général en automne donc, avec la fraîcheur et la pluie qui vas avec. Par camper, j’entend dormir dehors, manger ( au feu de bois et / ou « camping gaz » ) mais aussi une petite randonnée ( 5 a 10 km, voir un peu plus). Comme dit plus haut, quand le moral vas, tout vas…
L’ennui, c’est que dans le cas qui nous intéresse, c’est que justement rien ne vas plus.
Accumulez la situation qui vous amène a partir de chez vous (avec l’état émotionnel de tout le monde), la distance de marche (marcher un max, en étant chargé bien plus que pour une simple rando, avec des enfants démotivés, qui ont peur et vont être pénible -c’est peu de chose que de le dire-, plus peut-être une femme prête a exploser, etc…), devoir dormir dehors et pas dans un refuge, mais vraiment presque n’importe où ( y a des coins où le sol peut quasi suinter de l’eau, les coulées d’air froids etc…)… Ajoutez a celà que vous ne serez pas les seuls sur les routes ou sentiers, et que de plus, si vous habitez dans une grande ville, il se pourrait que vous ne deviez déjà camper alors qu’il vous reste la moitié du chemin a faire pour en sortir, de la dite ville…
Perso, partir ainsi, c’est vraiment l’option de la dernière « chance ». Normalement, surtout si on y prête un tant soit peu attention, ce cas de figure ne nous tombe pas dessus comme ça.
Bien cordialement, Brad