Bon… aujourd’hui, on va se détendre un petit peu.
Dans la survie, on s’imagine avec nos petits couteaux et lampes frontales arpentant des montagnes de gravats en mangeant des balistos, mais on oublie un peu trop souvent les choses de base de la vie quotidienne.
Vous vous êtes tous déjà retrouvés en week-end dans une ville loin de chez vous, de 10h a 23h dehors à faire du shopping et à visiter des musées ? Vous vous souvenez donc de ce moment où vous allez boire un café pour aller déposer votre obole dans les toilettes accueillantes d’un bar à touristes !
Le jour où vous n’aurez plus le choix, c’est là que vous vous direz : « Il avait raison mat, c’est pas facile de s’installer pour faire caca dehors… »
Mon expérience
Quand j’étais jeune, j’ai parfois fait des camps en pleine forêt avec pour seules toilettes un trou pour 15. Croyez-moi, ce n’est pas là que vous pourrez apprendre par cœur le catalogue de Brico Dépôt…
J’ai parfois fait aussi de l’itinérance en montagne en autonomie complète avec pour consigne de ne laisser aucune trace. Croyez-moi, ce n’est pas évident de faire caca dans un sachet à 2.000m d’altitude avec des isards comme voisins et un rocher comme trône.
Je vous conseille donc d’essayer dès à présent des méthodes simples et rapides pour faire caca dehors !
Mes conseils
Méthode N°1 : Faire caca derrière un arbre
- Choisissez un arbre solide mais pas trop large, juste de quoi masquer votre silhouette.
- Ensuite, une notion simple, il va falloir différencier le devant du derrière d’un arbre. Bah oui, on dit toujours, je vais faire caca derrière un arbre.
- Si vous êtes seul, tous les cotés seront le derrière de l’arbre car il faut un interlocuteur pour définir cette notion.
- Si vous êtes 2 ou plus alors le derrière de l’arbre sera la face opposée à votre interlocuteur.
- Une fois votre position établie, vérifiez que vous pouvez être tranquille et serein pour les 3 prochaines minutes.
- Baissez votre pantalon et mettez-vous face à l’arbre puis embrassez l’arbre (avec vos bras, pas avec votre bouche, sinon j’aurais dit embouchez) en vous accroupissant.
- Reculez au maximum vos fesses de l’arbre. – Faites caca.
Méthode N°2 : Faire caca dans un fossé
- Disposez 2 planches pouvant soutenir votre poids en V en travers du fossé
- Baissez votre pantalon et asseyez-vous vers la pointe du V, la pointe étant bien entendu devant vous entre vos jambes.
- Laissez vos jambes dans le vide si le fossé est profond ou sur le bord du fossé.
- Faites caca.
Conclusion
Vous vous en doutez, tout ça n’est pas très sérieux mais ça soulève 2 questions importantes :
- Est-ce que je suis certain d’être prêt à abandonner mon petit confort ?
- Et peut-être une question un peu plus sérieuse : est-ce que j’ai conscience que ce geste quasi quotidien, simple et naturel ne l’est pas pour des millions de personnes
qui souffrent de constipationqui n’ont ni accès à l’eau courante (et potable) ni même de toilettes… ?
A la demande de tous, voici le livre qu’il faut avoir pour tout savoir sur le sujet : « Comment chier dans les bois » de Kathleen Meyer !

Et vous ? c’est quoi votre astuce ?
19 commentaires
J’ai toujours essayé de laisser le moins de traces possibles, autant que faire se peut, et de m’éloigner suffisamment du chemin. Franchement quels genres de personnes peuvent laisser des PQ partout et même les couches de bébés en pleine montagne ?
Il y a un livre qui s’appelle « Comment chier dans les bois » ou il est question entres autres; d’un phénomène bien connu aux US, la contamination d’eaux par les matières fécales (randonnées, canyoning).
Depuis que j’ai lu ce bouquin, je creuse un trou la plupart du temps et surtout je m’éloigne des ruisseaux et rivières. 🙂
merci de ton retour 😉
Et en admettant un effondrement de la société, tu n’as plus de PQ, Tu utilise quoi? Mouhahaha situation horrible.
de l’eau!
Des bogues de châtaignes ! Non, sans rire, il y a assez de feuilles dans la forêt. Pour les personnes légèrement handicapées comme moi, appuyer son dos contre l’arbre et fléchir les jambes assez pour pas caquer sur ses talons.
quoi ?! les bogue c’est super ! il y a un coté tout doux, il suffit de pas se tromper !!! 😀
J’avoue que le PQ partout c’est vraiment dégueulasse mais je te rassure je disais ça pour plaisanter!
Je n’ai pas lu le livre mais je suis sûr qu’on y apprend plein de chose aussi…
Il n’y avait pas un lien avec mon commentaire..?
je l’ai remis direct dans l’article pour plus de lisibilité 😉
Toujours sur le même sujet mais en restant à son domicile, en milieu urbain et … sans eau ! Plus de chasse d’eau et de toilettes ! Mon conseil est d’ajouter à votre liste d’objets de survie un seau de toilette avec couvercle ! Vous gardez votre intimité pour les petits (ou grands besoins) et ensuite vous allez vider au fond du jardin ou à l’égout de la rue. J’ai rarement vu cet objet dans les listes d’objets de survie à domicile. Et il n’est pas toujours évident d’en trouver dans nos magasins !
Salutations à tous.
J’ai vu sûr une vidéo, qu’il existe des lunettes de wc à clipser sur un seau standard ,par contre ça devait être aux states ou au canada 🙂
Non , il y a une société française qui en fabrique , mais je me rappel plus du nom
bonjour, un membre de ma famille est handicapé. existe-t-il une autre solution plus facile pour les handicapés? avez-vous d’autres conseils pour eux? merci
c’est un sujet que je ne maîtrise pas du tout mais qui mérite d’être creusé. je vais le noter sur ma to do list!
Bonjour à tous,
quand j’étais enfant chez mes grands parents on utilisait du papier journal coupé en feuille (toujours difficile de lire un article jusqu’au bout).
Je pratique la course à pied dans la nature (maintenant appelé trail) l’autre jour j’ai eu un grand moment de solitude (10 Km du 1° Wc)
Mais j’ai trouvé un champ de Maïs et les feuilles vont super bien pour s’essuyer.
Notez que même un champ récolté permet de trouver un nombre suffisant de feuille et croyez moi cela m’a vraiment soulagé.
Hum, des scouts avaient basé leur campement près de chez moi, et l’un des jeunes ne trouvant pas de quoi s’essuyer a judicieusement utilisé une feuille de maïs.
Résultat des courses : il a senti son popotin irrité et il a fallu l’emmener à l’hôpital.
Peut-être que le pied n’était pas assez mûr, toujours est-il qu’il ne recommencera pas…
Comment chier dans les bois, Pour une approche environnementale d’un art perdu Kathleen Meyer (Auteur), Jean-Marc Porte (Traduction) – Guide (broché). Paru en 01/2002
Je ne l’ai pas lu mais avec 146 pages ça laisse le temps de réfléchier à la question !
Perso, je n’apprécie pas de trouver du PQ partout. Je l’évite en utilisant la végétation. Cela dit, il faut éviter de se servir au sol. Mon fiston a chopé des parasites, dont j’ai oublié le nom, comme ça !
Perso, dès que je pars faire une rando ou que je pars faire un feu de camp, j’accroche à mon sac une pelle militaire pliable. Il faut prendre un modèle français (le manche est en un seul morceau de bois tout droit d’une cinquantaine de cm, contrairement au modèle « U.S. » dont le manche est pliable encore une fois en deux et est muni d’une poignée perpendiculaire): elle permet, non seulement, de creuser un petit trou, mais, SURTOUT(!!!), en la mettant en position « pioche », elle permet de poser le bout du manche au sol et de s’asseoir sur la tête qui est à l’horizontal! (j’en ai même une seconde dans la voiture en permanence, en cas « d’urgence »!)
Pour ce qui est du PQ, je suis d’accord avec le fait d’en trouver au sommet d’un « cadeau » en bordure de chemin est très désagréable, mais une fois enterré, il met moins de 48h à se décomposer. Il suffit, donc, de reboucher son trou pour « enterrer l’affaire »! 🙂