Suite à la terrible mésaventure d’un français en Indonésie, qui a filmé et raconté son naufrage, NoPanic a décidé de se pencher sur un Bug Out Bag, spécial Naufrage.
Cette mésaventure, c’est celle de Bertrand Homassel, en vacances avec 25 autres personnes sur un bateau de plaisance en Indonésie.
Ils partent de l’île de Lombok et se dirigent vers celle de Komodo.
La nuit, un gros coup de vente éclate… et le bateau prend l’eau. Il sombre.
Le canot de sauvetage est prévu pour 6 personnes. Ils sont 25 à bord.
La suite, je vous invite à la regarder directement dans ce documentaire de l’époque :
Quels sont les besoins ?
Je ne vais pas volontairement inclure le gilet de sauvetage dans ce BoB, car il est normalement obligatoirement disponible (légalement parlant) dans les embarcations.
Je ne prend pas non plus en compte l’habillement, qui doit être logiquement adapté aux condition météo : je me vois mal faire une croisière en combarde sous prétexte que le naufrage puisse arriver…
Enfin, je ne m’attarde pas sur les classique du genre (trousse de soin, couteau, feu, etc.) qui ne seraientt pas forcément utiles, sauf en cas d’arrivée sur une ile déserte.
Non, on va rester sur l’essentiel des besoins : Dans l’eau, vous avez besoin de flotter, de vous hydrater, de vous signaler, de vous attacher et de vous protéger du soleil.
Quels matériel choisir ?
Un sac remplis de matériel dédié à la survie en cas de naufrage, c’est le minimum si on estime qu’il y a un risque, ou simplement si on est prévoyant. Voici la liste du matos que j’emmènerai avec moi si je devais prendre la mer.
- Sac a dos étanche de couleur vive, pour maintenir du matériel au sec et m’en servir de bouée (remplis d’air : il flotte)
- Paracord, pour réparer ou améliorer la tenue du gilet. L’expérience prouve que le gilet est très vite inconfortable en cas de durée prolongée dans l’eau. La paracord peut aussi vous permettre d’attacher votre sac à votre ceinture par exemple
- Un bonnet en laine en hiver pour garder la tête au chaud, une casquette en été pour protéger du soleil, le rayonnement sur l’eau est amplifié et reflété, il peut causer de grave brulure, y compris de la rétine.
- Des cyalumes; car ils sont étanches et visible de loin, pour les secours. Ils vous permettent aussi de garder un peu le moral dans la nuit noire…
- Un marqueur d’urgence fluorescent qui dégage un liquide fluorescent non toxique. Il produit une réaction chimique rapide avec l’eau (ou la neige). Avec ça, vous pouvez être repéré à plus de 1500 Mètres pendant une durée de plus de 40 minutes.
- Une poche à eau, pour s’hydrater sans risquer de renverser sa gourde ou de boire de l’eau salée. Vous pouvez aussi ajouter des gels nourrissant pour vous redonner un coup de fouet.
- Enfin, on peut évidemment ajouter d’autres équipements, comme les balises GPS, le téléphone étanche, le canot de sauvetage individuel, ou encore la bouée canard… mais je suis volontairement parti sur le strict minimum.
Et vous, vous emporteriez quoi ? Comment pensez-vous réagir face à une telle situation ?