Dans cet article, je vous propose une façon originale de mettre en avant les principales erreurs qu’on a tous fait un jour… et ce, qu’on soit survivaliste, prepper, doomer, collapsologue ou tout simplement en recherche d’autonomie…
L’Orgueil
Le survivaliste orgueilleux se croit supérieur et plus méritant.
Il pense tout savoir et ne se remet jamais en question.
Il méprise les personnes qui ne se préparent pas.
Intimement, il vit mal les échecs et pense que tout le monde lui en veut… il frôle là paranoïa.
Comment l’éviter ?
- Il faut rester humble et savoir se remettre en question.
- Savoir qu’on ne sait rien permet d’apprendre tous les jours.
- La certitude tue, elle est l’ennemie du prévoyant.
- L’ouverture aux autres est une richesse.
L’Avarice
Le survivaliste avare s’attache uniquement aux bien matériel
Il gère mal l’équilibre entre l’accumulation de choses utiles et la conservation, voir la collection maladive de bricoles.
Cet état d’esprit lui bride toute liberté intellectuelle et conduit à l’isolement à cause de la peur de devoir partager.
Comment l’éviter ?
- L’avarice est bonne si c’est celle de la fourmi de La Fontaine.
- Il faut savoir parfois donner pour recevoir et surtout il faut savoir faire des choix.
L’Envie
Le survivaliste envieux convoite toujours le bien d’autrui.
Il est jaloux jusqu’à éprouver de la tristesse ou de la colère. Ce péché le rend aveugle et le referme dans une obsession.
Il ne réfléchit pas et achète dans le seul but d’imiter celui qu’il convoite.
Comment l’éviter ?
- Il faut savoir réfléchir avant d’agir.
- Aucune parole n’est d’or, il n’y a pas de solution unique mais un ensemble de choix à faire.
- Chaque situation et chacun est unique : ce qui va à ton voisin n’est pas forcément bon pour toi.
- Apprends de tes propres expériences.
La Colère
Le survivaliste colérique ne gère pas ses mots et ses gestes.
Il manque de modération et ses mots vont au delà du bon sens, jusqu’à briser le low profile qui nous est cher.
La colère engendre souvent la violence ; le manque de réflexion avant d’agir et la mise en danger de soi et des autres.
Comment l’éviter ?
- L’exemplarité d’attitude et la maîtrise de soi comptent parmi les piliers de la survie.
- Il faut savoir analyser une situation avant d’agir.
- S’agiter et brasser de l’air n’est pas efficace voire dangereux.
- Le sang froid est une qualité à travailler tous les jours.
La Luxure
Le survivaliste qui jouit de trop de luxure ne contrôle pas ses désirs de possession.
Il n’est jamais rassasié de cette orgie de matériels qui dégueulent de ses armoires. Il est egocentré et se perd dans ses fantasmes. Il perd le contact avec toute réalité.
Comment l’éviter ?
- Posséder pour posséder va à l’encontre des valeurs du survivalisme, qui prône une forme de minimalisme.
- Un objet et avant tout un outil qui doit remplir une tâche, une tâche que nous savons accomplir.
- Il faut connaitre et savoir avant de posséder.
La Paresse
Le survivaliste paresseux abandonne avant d’avoir commencé.
Il n’est même pas en échec car il ne fait rien.
Il pense savoir en restant les bras croisés, alors qu’en réalité il n’apprend rien.
Il néglige tout, chacun de ses actes va à l’encontre d’un désire d’autonomie et de prévoyance.
Comme la cigale, il sera le premier sur la paille.
Comment l’éviter ?
- Passer son temps devant un écran en croyant qu’on se prépare, c’est ce qui se passe chez 90% des gens.
- Qu’on parle de survie ou de culture, de sports ou autre c’est la même chose : Il faut se bouger le cul et se donner la possibilité de s’en sortir.
La Gourmandise
Le survivaliste gourmand a souvent les yeux plus gros que le ventre.
Il achète et consomme avec impulsivité. Il ne prévoit rien et vit dans l’instant.
Il n’anticipe pas et peut même consommer ses propres stocks.
Il manque d’organisation et de logique… il consomme, il consomme…
Comment l’éviter ?
- Proche de l’envie et de la luxure, quand on est survivaliste gourmand il faut savoir faire des choix, être raisonnable et efficace.
- La prévoyance doit être maitrisée au risque d’éclater son budget dans des futilités.
Et vous c’est quoi votre péché capital ?