Je viens de recevoir une Parka Bundeswehr Flecktarn.
Comme son nom l’indique, c’est une parka de l’armée allemande avec camouflage Flecktarn.
Vous avez envie d’en savoir plus ? NoPanic vous en dit plus !
Caractéristiques de la Parka Bundeswehr Flecktarn
La composition 80% coton / 20% polyester protège du froid et du vent. Toutefois, elle n’offre pas une parfaite étanchéité.
Le tissu est par contre résistant.
La Parka Bundeswehr Flecktarn existe en version avec doublure amovible.
Voici les caractéristiques complètes de la parka en elle-même :
- Capuche fixe avec cordon
- Cordon de serrage à la taille et au bas de la veste
- 2 poches extérieures à fermeture éclaire en bas
- 2 poches extérieures à pression sur la poitrine
- 1 poche intérieure
- 1 poche sur le bras gauche
- Fermeture frontale zippée sous rabat
- Ouvertures d’aération sous les bras
- Poignets réglables par Velcro et boutons pression
- Emplacement pour bande patronymique sur la poitrine gauche
- Poids : 1 kg
- Matière : 80% coton, 20% Polyester
Coupe et camouflage
La nouvelle armée allemande, Bundeswehr (BW), a été fondée en 1955.
L’uniforme officiel de la BW est le même pour tous les différents corps et le camouflage adopté est le flecktarn. Ce style de camo est rentré en service en 1989 et a subi depuis une évolution.
C’est le couturier Karl Lagerfeld qui a dessiné la coupe a la fois saillante et efficace de cet uniforme.
Aujourd’hui, c’est Léo Köhler qui a repris la production. Il a même créé une variante de la coupe dite « tropicale » pour les pays tempérés.
Le camouflage de la Parka Bundeswehr Flecktarn se décline en 2 versions (le flecktarn et le troppentarn), plus une déclinaison neige (schneetarnzeug).
Le flecktarn mêle 5 taches (funf farb) allant de l’ocre au noir en passant par le vert. On retrouve deux types, le type I (de 1989 a 1995) et le type II (1995 à nos jours pour le programme IDZ, « soldat du futur »).
Le troppentarn est entièrement désert avec des taches marron et vertes semblable à celle du fleck. Soit au total 3 couleurs (drei farb).
La troisième version, spécialement dédiée au milieu enneigé, vient s’ajouter au camo. Il s’agit de la schneetarnzeug qui est une sorte de combinaison blanche avec des taches noires, très efficace.
Pour en savoir plus, jetez un œil à notre guide sur les différents types de camouflages.

La doublure de la Parka Bundeswehr Flecktarn
Comme maintenant c’est l’hiver (même s’il fait 15°), une doublure, c’est pas du luxe ! J’ai donc demandé une doublure adaptée à la parka.
La doublure amovible s’adapte parfaitement à la coupe de la Parka Bundeswehr Flecktarn. Elle se zippe sur l’avant et peut s’ajuster à la taille avec un cordon de serrage.
Composée de 55% polyamide et 45% polyester, elle dispose d’une poche zippée sur la poitrine droite et d’aérations sous les bras.
L’encolure est en tissu très agréable et remonte jusque devant le nez. Le bas du visage et le cou sont vraiment bien protégés.

Conclusion et avis
De prime abord, la Parka Bundeswehr Flecktarn, un peu usée (mais c’est ce qui fait son charme), offre une coupe vraiment bien taillée.
La capuche est vraiment bien foutue. Elle couvre bien la tête et protège les oreilles (avec le bonnet), sans retomber sur les yeux comme beaucoup de capuches.
On voit tout de suite qu’on est sur un vêtement militaire pensé comme tel. Les manches un poil courtes par rapport aux parka civiles libèrent bien les mains pour manipuler armes et outils.
J’ai été surpris par la fermeture éclair principale qui commence au milieu du ventre. Mais j’ai compris pourquoi en allant crapahuter.
Bien que maintenue en bas par des pressions et un cordon, la parka ouverte permet une meilleur mobilité du bassin et libère le haut des jambes, le torse reste bien isolé du froid.
Le camouflage flecktarn est parfait pour l’enfer du nord rural à cette saison. En effet, en milieu naturel, il s’efface devant les couleurs de l’automne.
Même lorsque qu’on progresse dans les rues des villages (pour aller furtivement acheter du pain en évitant la commère du coin qui te tient la jambe 10 minutes sur le temps qu’il fait…), on reste aussi discret qu’en forêt. Les murs en briques rouges parfois recouverts de mousses et lychens sont exactement dans le ton du camouflage !
