Une question que l’on peut se poser est pourquoi choisir un sac tactique si l’on ne fait pas parti des forces d’assault?
Bien que conçus à l’origine pour les forces d’intervention, nous pouvons observer que peu à peu l’utilisation de ces sac à dos se démocratise. Il est de moins en moins rare d’en croiser en ville sans pour autant que son propriétaire ne puisse s’apparenter de près ou de loin au monde militaire ou à celui des forces de l’ordre. L’influence d’Hollywood et des jeux vidéos n’y est probablement pas étrangère. On peut en apercevoir régulièrement à l’écran dans les films d’action. Mais au delà de cette exposition médiatique, force est de constater que ces sacs sont bien adaptés à l’univers urbain et aux courts voyages.
La modularité de ce type de sac est un de ses premiers atouts. Organiser et segmenter ses équipements y est rendu très facile. À l’heure où l’on se déplace de plus en plus avec de nombreux équipements: un ordinateur portable, des cables et chargeurs, un téléphone, une paire lunettes, de l’eau, un sandwich, tout y trouve logement adapté. D’ailleurs la poche à eau peut aussi être utilisée pour y glisser son ordinateur. Certains fabricants ont bien compris cette utilisation civile et intègrent même un emplacement mollotonné prévu à l’équipement informatique. La technologie MOLLE intéresse aussi en dehors de l’univers tactique. Par exemple, la marque de bagagerie photographique LowePro en intègre dans sa gamme ProTactic.
Il peut aussi être utilisé lors de déplacements professionnels dans une certaine limite bien sûr… Même avec un costume, si le sac est noir ou gris, pourvu qu’il soit impeccablement propre, il ne détonne pas trop.
Les sacs tactiques sont aussi très pratique en voyage. On y attache facilement blousons, chapeaux, gourdes ou même une paire de chaussures légères. Polyvalents, ils tiendront différents climats et résisteront aussi bien à des sorties urbaines que dans la nature. Peu de risque d’avoir un sac qui rompt d’un coup, ce qui m’est déjà arrivé par le passé. Ils peuvent être trainés au sol, râpés contre un mur, ou même recevoir des débris de verre, sans aucun soucis. En dessous de 35 litres, en avion, ils se glissent en soute de baggages à main, même sur les petits appareils.
Afin d’être visible la nuit, on peut y accrocher facilement dans les passants à l’arrière une ou deux petites loupiotes clignotantes.
Bien sûr, ils ne présentent pas que des avantages. Tout d’abord, son aspect n’est pas vraiment glamour et peut même effrayer. Mais force est de constater que sous les latitudes françaises, ils passent la plupart du temps inaperçus. Même lors des fouilles à l’entrée d’un lieu publique ils ne soulèvent pas de méfiance particulière si le reste de la tenue n’est pas tactique. On peut également « adoucir » le sien avec des couleurs ou des morales patches tout mignons.
Leur résistance à une bonne pluie ou à l’humidité n’est pas souvent vraiment bonne. Le cordura à tendance à absorber et retenir l’eau. Le revêtement déperlant perds en efficacité à l’usage. Une housse protectrice est obligatoire bien souvent. Et finalement leur poids, bien plus élevés à même capacité qu’un sac classique.
Malgré ces petits défauts, j’ai opté pour ce type de sac depuis plus de quatre ans maintenant et je me vois mal revenir en arrière.
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Olivier
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NoPanicfr
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T Shankara
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havelock
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Willy Boyington
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